Theo LasserDe nationalité allemande, né en 1952 à Lauchheim (Baden-Württemberg, Allemagne).
Après des études de physique à l'Université Fridericiana de Karlsruhe il y obtient son diplôme de physique en 1978.
En 1979, il rejoint l'Institut de Recherches franco-allemand à Saint-Louis (France) comme collaborateur scientifique. En 1986, il entre à la division de recherche de Carl Zeiss à Oberkochen (Allemagne) où il développe principalement divers systèmes laser principalement pour des applications médicales. Dès 1990, il dirige le laboratoire laser de la division médicale. En 1993, il prend la direction de l'unité "laser d'ophtalmologie". En 1995, il est chargé de restructurer et regrouper les nombreuses activités d'ophtalmologie chez Carl Zeiss et de son transfert à Jena. Durant cette période, il réalise des nouveaux instruments de réfraction, des biomicroscopes et des caméras rétiniennes.
Dès janvier 1998, il dirige la recherche de Carl Zeiss à Jena où il initie de nouveaux projets en microscopie, en métrologie optique, en microtechnique et en recherche médicale. En juillet 1998, il est nommé professeur ordinaire en optique biomédicale à l'Institut d'Optique Appliquée. Au sein du Département de microtechnique, son activité de recherche porte sur la optique biomédicale et en particulier la microscopie. Il participe à l'enseignement de l'optique et de microscopie.
Short CV
1972 Physics University of Karlsruhe (Germany)
1979 l'Institut de Recherches franco-allemand à Saint-Louis (France)
1986 central research division Carl Zeiss, Oberkochen (Germany)
1990 Med - Division, ophthalmic lasers
1994 Ophthalmology division, Carl Zeiss Jena
1998 Head of Central research Carl Zeiss Jena
1998 full Professor Ecole Polytechnique Federale Lausanne, Switzerland
Luc ThévenazDe nationalité suisse et né à Genève, Luc Thévenaz a obtenu en 1982 le diplôme de physicien, mention astrophysique, de l'Université de Genève et le doctorat ès sciences naturelles, mention physique, en 1988 de l'Université de Genève. C'est durant ces années de thèse qu'il a développé son domaine d'excellence, en l'occurrence les fibres optiques et leurs applications. En 1988, Luc Thévenaz a rejoint l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), où il dirige actuellement un groupe de recherche en photonique, notamment en optique dans les fibres et dans les capteurs. Ses domaines de recherche couvrent les capteurs à fibre optique basés sur la diffusion Brillouin, l'optique non-linéaire dans les fibres, la lumière lente et rapide et la spectroscopie laser dans les gaz. Ses réalisations principales sont: - l'invention d'une configuration innovante pour les capteurs répartis Brillouin, basée sur l'emploi d'une seule source laser, ce qui lui donne une grande stabilité intrinsèque et qui a permis de réaliser les premières mesures hors laboratoire avec ce type de capteur; - le développement d'un capteur de gaz à l'état de traces, basé sur une détection photoacoustique et utilisant une source laser à semi-conducteur dans le proche infra-rouge, pouvant détecter une concentration du gaz au niveau du ppb; - la première démonstration expérimentale de lumière lente et rapide dans les fibres optiques qui puissent être contrôlées par un autre faisceau lumineux, réalisées à température ambiante et fonctionnant à n'importe quelle longueur d'onde grâce à l'exploitation de la diffusion Brillouin. La première vitesse de groupe négative dans les fibres a aussi été démontrée selon le même principe. En 1991, il a visité l'Université PUC de Rio de Janeiro au Brésil, où il a travaillé sur la génération d'impulsions picoseconde avec des diodes laser. En 1991-1992 il a travaillé à l'Université de Stanford aux USA, où il a participé au développement d'un gyroscope basé sur un laser Brillouin à fibre. Il a rejoint en 1998 l'entreprise Orbisphere Laboratories SA à Neuchâtel en Suisse en tant qu'expert scientifique, avec pour tâche de développer des capteurs de gaz à l'état de traces, basés sur la spectroscopie laser photoacoustique. En 1998 and 1999 il a visité le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) à Daejon en Corée du Sud, où il a travaillé sur des capteurs de courant électrique utilisant un laser à fibre optique. En 2000 il a été un des co-fondateurs de l'entreprise Omnisens SA à Morges en Suisse, qui développe et commercialise de l'instrumentation et des capteurs optiques de pointe. En 2007 il a visité l'Université de Tel Aviv, où il a étudié le contrôle tout-optique de la polarisation de la lumière dans les fibres optiques. Durant l'hiver 2010, il a séjourné à l'Université de Sydney en Australie (CUDOS: Centre for Ultrahigh bandwidth Devices for Optical Systems) où il a étudié les apllications de la diffusion Brillouin stimulée dans les guides d'onde à base de verres chalcogénures. En 2014, il a séjourné à L'Université Polytechnique de Valence en Espagne, où il a travaillé sur les applications photoniques pour les micro-ondes exploitant la diffusion Brillouin stimulée. Il a été membre du Consortium formé pour le projet européen FP7 GOSPEL "Gouverner la vitesse de la lumière", a été Président de l'Action Européenne COST 299 "FIDES: Les fibres optiques pour relever les nouveaux défis de la société de l'information" et est auteur ou co-auteur de quelques 480 publications et 12 brevets. Il est actuellement Coordinateur du projet H2020 Marie Skłodowska-Curie Innovative Training Networks FINESSE (FIbre NErve Systems for Sensing). Il est co-Editeur-en-Chef de la revue "Nature Light: Science & Applications" et Membre du Comité Editorial (Editeur Associé) de la revues suivantes: "APL Photonics" et "Laser & Photonics Reviews". Il a été élevé au rang de "Fellow" par l'IEEE, ainsi que par la Société Optique (OSA).
Alexander TagantsevALEXANDER K. TAGANTSEV received the B.S. degree from St. Petersburg State University, in 1974, and Ph.D. degree from Ioffe Physico-Technical Institute, St. Petersburg, Russia, in 1982 in solid state physics. Before 1993, he worked in Ioffe Physico-Technical Institute, (1991-1993, head of laboratory), and St. Petersburg State Technical University (1991-1993, professor). He joined the ceramics laboratory of EPFL in 1993 where he was leading ( up to 2016) the section for Modeling and theory of Electroceramics. He is also currently engaged as a principle research fellow at Ioffe institute (St. Petersburg, Russia). Tagantsev is a theoretician of a broad domain of expertise from ferroelectricity and phonon physics to electrodynamics of superconductors and quantum optics. He is the author of key results on the theory of microwave dielectrics loss, dielectric polarization in crystalline materials, and relaxor ferroelectricity. He is also known in the field of ferroelectric thin films for elucidating works on the polarization switching and degradation in these systems. He authored or co-authored more than 300 scientific articles and two monograph (on domains in ferroics and tunable film bulk acoustic wave resonators). In 2007, Prof. Tagantsev was entitled to the Honors for lifetime achievement in the field of integrated ferroelectrics by the International Symposium on Integrated Ferroelectrics.
Olivier MartinOlivier J.F. Martin a obtenu le diplôme (M.Sc.) et le doctorat en physique de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en 1989, respectivement 1994. En 1989 il a rejoint le laboratoire de recherche d'IBM à Rüschlikon près de Zurich, où il a étudié les propriétés optiques et thermiques des lasers semiconducteur. Entre 1994 et 1997 il était collaborateur scientifique de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETHZ). En 1997 il a reçu une bourse Profil du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNSRS) lui permettant de mettre sur pied un groupe de recherche indépendant. Entre 1996 et 1999, Olivier Martin a passé plus d'une année et demi aux U.S.A. comme collaborateur invité de l'Université de Californie à San Diego. En 2001 il a reçu une bourse de professeur assistant du FNSRS et devint professeur de Nano-optique à l'ETHZ. En 2003 il a été nommé professeur de nanophotonique et de traitement optique du signal à l'EPFL où il dirige actuellement le laboratoire de Nanophotonique & Métrologie.
Alfred RuferOriginaire de Diessbach (BE), Alfred Rufer est né en 1951. Il obtient en 1976 le diplôme d'ingénieur électricien de l'EPFL et poursuit son activité dans le même établissement en tant qu'assistant à la chaire d'électronique industrielle. En 1993, il est nommé professeur-assistant au Laboratoire d'électronique industrielle. Au début 1996, il est nommé professeur extraordinaire. En 1978, il débute son activité dans l'industrie de l'électronique de grande puissance à la société ABB, Asea Brown Boveri à Turgi, où il contribue au développement d'entraînements réglés à fréquence variable. Dès 1985, il exerce la fonction d'assistant technique et de chef de groupe. De 1988 à 1991, il poursuit le développement de nouveaux systèmes d'électronique de puissance dans différents domaines d'application. A. Rufer est l'auteur et co-auteur de plusieurs demandes de brevet, ainsi que de plusieurs publications. De 1991 à 1992, il est chef d'un département de développement d'appareils d'électronique de réglage et de commande pour l'électronique de puissance. Durant son activité professionnelle dans l'industrie, il participe activement à l'enseignement technique dans plusieurs écoles d'ingénieurs.
Olivier SchneiderAprès une thèse en physique des particules à l'Université de Lausanne, soutenue en 1989, Olivier Schneider rejoint le LBL, Lawrence Berkeley Laboratory (Californie), pour travailler sur l'expérience CDF au Tevatron de Fermilab (Illinois), d'abord au bénéfice d'une bourse de chercher débutant du Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique, puis comme post-doc au LBL. Il participe à la construction et à la mise en service du premier détecteur de vertex au silicium fontionnant avec succès auprès d'un collisionneur hadronique, détecteur qui a permis la découverte du sixième quark, appelé "top". Dès 1994, il revient en Europe et participe à l'expérience ALEPH au grand collisionneur électron-positon du CERN (Genève), comme boursier puis comme titulaire d'un poste de chercheur au CERN. Il se spécialise en physique des saveurs lourdes. En 1998, il est nommé professeur associé à l'Université de Lausanne, puis professeur extraordinaire à l'EPFL en 2003, et enfin professeur ordinaire à l'EPFL en 2010. Ayant participé depuis 1997 à la préparation de l'expérience LHCb au collisionneur LHC du CERN, entrée en fonction à fin 2009, il en analyse maintenant les données. Il contribue aussi depuis 2001 à l'exploitation des données enregistrées par l'expérience Belle au laboratoire KEK (Tsukuba, Japon). Ces deux expériences étudient principalement les désintégrations de hadrons contenant un quark b, ainsi que la violation de CP, c'est-à-dire le non-respect de la symétrie entre matière et antimatière.