Les opiacés sont des substances dérivées (au sens large) de l'opium et agissant sur les récepteurs opiacés. Les composés n'étant pas chimiquement apparentés à l'opium (c'est-à-dire non dérivés ou synthétisés à partir de composés naturellement présents dans l'opium) mais ayant une action similaire aux opiacés sur les récepteurs opiacés sont désignés sous le terme opioïdes.
La morphine et d'autres opiacés sont utilisés en médecine pour leur puissante action analgésique, mais avec comme inconvénient que les patients peuvent en devenir facilement et rapidement dépendants.
Les opiacés entraînent une très forte dépendance physique et psychologique (à l'exception du lopéramide qui ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique et qui est vendu librement comme antidiarrhéique, pour un usage uniquement temporaire en phase aiguë, car s'il augmente l'absorption de l'eau du bol alimentaire, il ralentit fortement ou peut bloquer le transit voire constiper, en paralysant par son action analgésique sur leurs récepteurs opioïdes les muscles intestinaux, et peut alors favoriser des infections intestinales sévères). Ils comptent pour cette raison parmi les drogues les plus difficiles à contrer par les politiques de santé publique.
En 2016 et rien qu'aux États-Unis, malgré de nouveaux médicaments très efficace comme le naloxone, plus de 53 000 personnes sont mortes d'une overdose d'opioïdes (nombre deux fois plus élevé qu'en 2010) et en 2017 dans ce pays les usages et abus d'héroïne, de fentanyl et d'autres opiacés (issues de médicaments disponibles uniquement sur ordonnance) n'ont aucunement ralenti. Des bébés américains naissent dépendants aux opiacés et l'overdose est devenue la cause de décès chez les moins de 50 ans en 2017 aux États-Unis qui, bien que n'abritant que 4 % de la population mondiale, représentaient environ 27 % de tous les décès par overdose dans le monde.
Selon certains éthiciens, les NIH ont fait preuve d'une grande complaisance envers l'industrie pharmaceutique qui a joué un rôle majeur dans le démarrage de l'épidémie américaine en promouvant des médicaments tels que l'OxyContin (oxycodone) présentés à tort comme non-addictif.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
This course introduces the student to the fudamentals of pharmacology, pharmacokinetics and drug-receptor interactions. It discusses also pharmacogenetics and chronopharmacology, to exemplify the chal
La codéine, ou 3-méthylmorphine, est l'un des alcaloïdes contenus dans le pavot somnifère (Papaver somniferum). Elle est utilisée comme analgésique et comme antitussif narcotique. Elle a été isolée pour la première fois en 1832 par le chimiste français Pierre Jean Robiquet. Son nom provient du nom en grec de la tête de pavot : κώδεια, kốdeia. Morphinique mineur, la codéine est utilisée seule mais aussi en association avec du paracétamol ou de l'ibuprofène pour en potentialiser l'effet analgésique, souvent dans des préparations classées au de l'échelle des antalgiques de l'OMS.
L'allodynie est une douleur déclenchée par un stimulus qui est normalement indolore. Par exemple, un léger effleurement de la peau ou une faible sensation de chaud ou froid peuvent alors être douloureux. Il existe différents types d'allodynie : l'allodynie mécanique (aussi connue comme l'allodynie tactile) : soit une allodynie mécanique statique : la douleur en réponse au toucher léger / pression, soit une allodynie mécanique dynamique : la douleur en réponse à une caresse légère ; l'allodynie thermique (chaud ou froid) ; l'allodynie liée aux mouvements : la douleur est déclenchée par un mouvement normal des articulations ou les muscles.
L'addiction, , ou assuétude, est l'envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. L'anglicisme addiction désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité. Le terme plus ancien d’assuétude est d'usage courant dans certaines régions de la francophonie, notamment au Québec. Dans d'autres régions, il est vieilli, mais reste parfois utilisé pour qualifier des dépendances faibles comme celle au chocolat.
Explore la pharmacologie de la douleur, y compris la douleur nociceptive, les agents sensibilisants, les agonistes des récepteurs opioïdes, les AINS et les mécanismes médicamenteux.
Explore la pharmacologie de la douleur, y compris la transduction, les agents sensibilisants, les agonistes des récepteurs opioïdes, les AINS et les traitements neuropathiques de la douleur.