Substance grise périaqueducalethumb|Coupe du colliculus supérieur montrant la voie du nerf oculomoteur. La substance grise périaqueducale est la zone grise à la périphérie de l'aqueduc cérébral. thumb|Section transversale à travers le mésencéphale. 1 Citerne quadrigéminale ; 2 Aqueduc du mésencéphale ; 3 Substance grise périaqueducale ; 4 Citerne interpédonculaire ; 5 Sillon latéral ; 6 Substantia nigra ; 7 Noyau rouge du tegmentum ; 8 Nerf oculomoteur, avec 8’, son noyau d'origine a Lemnisque (en bleu) avec a’ le lemnisque médian et a" le lemnisque latéral ; b Fasciculus longitudinal médial ; c Raphé ; d Fibres temporopontiques ; e Partie du lemnisque médian, Qui se dirige vers le noyau lenticulaire et l'insula ; f Fibres cérébrospinales ; g Fibres fronto-pontiques.
NoscapineLa noscapine est la dénomination commune internationale de la L-narcotine. C'est un alcaloïde dont les propriétés sont proches de celles de la codéïne et de la morphine. Son nom narcotine provient du mot grec signifiant assoupissements : narkê. Elle a été découverte en 1803 par Jean-François Derosne. Elle se présente sous la forme d'un solide cristallisé, blanc, de saveur amère. Utilisée comme un antitussif non narcotique elle peut néanmoins provoquer des vertiges, somnolences, troubles gastro-intestinaux, une certaine excitation-confusion ainsi qu'une dépression respiratoire en cas de surdosage.
AddictionL'addiction, , ou assuétude, est l'envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. L'anglicisme addiction désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité. Le terme plus ancien d’assuétude est d'usage courant dans certaines régions de la francophonie, notamment au Québec. Dans d'autres régions, il est vieilli, mais reste parfois utilisé pour qualifier des dépendances faibles comme celle au chocolat.
AllodynieL'allodynie est une douleur déclenchée par un stimulus qui est normalement indolore. Par exemple, un léger effleurement de la peau ou une faible sensation de chaud ou froid peuvent alors être douloureux. Il existe différents types d'allodynie : l'allodynie mécanique (aussi connue comme l'allodynie tactile) : soit une allodynie mécanique statique : la douleur en réponse au toucher léger / pression, soit une allodynie mécanique dynamique : la douleur en réponse à une caresse légère ; l'allodynie thermique (chaud ou froid) ; l'allodynie liée aux mouvements : la douleur est déclenchée par un mouvement normal des articulations ou les muscles.
CodéineLa codéine, ou 3-méthylmorphine, est l'un des alcaloïdes contenus dans le pavot somnifère (Papaver somniferum). Elle est utilisée comme analgésique et comme antitussif narcotique. Elle a été isolée pour la première fois en 1832 par le chimiste français Pierre Jean Robiquet. Son nom provient du nom en grec de la tête de pavot : κώδεια, kốdeia. Morphinique mineur, la codéine est utilisée seule mais aussi en association avec du paracétamol ou de l'ibuprofène pour en potentialiser l'effet analgésique, souvent dans des préparations classées au de l'échelle des antalgiques de l'OMS.
Effet de premier passageL’effet de premier passage (EPP) ou "élimination pré-systémique" est le phénomène de métabolisation d'un médicament par l'organisme, qui conduit à diminuer la fraction de substance active à atteindre la circulation sanguine générale et donc le site d’action au niveau des organes. La pharmacocinétique désigne l'étude du devenir dans l'organisme d'une substance active contenue dans un médicament. Elle comprend quatre phases : absorption, distribution, élimination (métabolisme et excrétion sous forme inchangée) de la substance active (symbolisé par le sigle ADME).
OpioïdeUn opioïde est une substance psychotrope de synthèse (fentanyl) ou naturelle (opiacés qui agissent sur les récepteurs aux peptides opioïdes) dont les effets sont similaires à ceux de l'opium sans y être chimiquement apparentés. Les opioïdes exercent leurs effets par stimulation directe ou indirecte des récepteurs opiacés, qui sont surtout logés dans les systèmes nerveux central et parasympathique. Les récepteurs de ces organes servent de médiateurs à la fois aux effets bénéfiques et néfastes des opioïdes.
Κ-opioid receptorThe κ-opioid receptor or kappa opioid receptor, abbreviated KOR or KOP for its ligand ketazocine, is a G protein-coupled receptor that in humans is encoded by the OPRK1 gene. The KOR is coupled to the G protein Gi/G0 and is one of four related receptors that bind opioid-like compounds in the brain and are responsible for mediating the effects of these compounds. These effects include altering nociception, consciousness, motor control, and mood. Dysregulation of this receptor system has been implicated in alcohol and drug addiction.
OxymorphoneL’oxymorphone (Opana, Numorphan, Numorphone) ou 14-Hydroxydihydromorphinone est un puissant analgésique opioïde semi-synthétique d’abord développé en Allemagne vers 1914, brevetée aux États-Unis par la compagnie pharmaceutique Endo Pharmaceuticals en 1955 et introduite sur le marché américain en et par la suite dans de nombreux autres pays à travers le monde. Dans certains pays, l’oxymorphone est distribué sous le nom de Numorphan et Numorphan Oral.
AnticholinergiqueUn agent anticholinergique dit aussi atropinique est une substance appartenant à une classe pharmacologique de composés qui servent à réduire les effets où l'acétylcholine joue le rôle de neuromédiateur dans le système nerveux central et le système nerveux périphérique. L'acétylcholine étant le principal neuromédiateur du système nerveux parasympathique, son blocage entraîne une augmentation du tonus sympathique. L'ipratropium est l'étalon de cette classe. Il est particulièrement utilisé dans les broncho-pneumopathies chroniques obstructives.