Source QLa Source Q ou Document Q ou simplement Q (initiale de l'allemand Quelle signifiant « source ») est une source supposée perdue qui serait à l'origine des éléments communs aux Évangiles de Matthieu et Luc, absents chez Marc. Il s'agirait d'un recueil de paroles de Jésus de Nazareth qui daterait des environs de l'an 50. L'hypothèse de la Source Q est une conséquence directe de la théorie des deux sources. vignette|redresse=1.3|Les deux sources de Matthieu et de Luc : l'Évangile selon Marc et la Source Q, auxquels s'ajoutent leurs contenus spécifiques (Sondergut).
Apôtrevignette|Un apôtre, fresque de Melozzo da Forli, v. 1480, musées du Vatican. « Apôtre » est issu du grec ancien qui désigne couramment un « envoyé » chargé d'une mission, voire l'accomplissement de celle-ci ou les lettres la décrivant. Dans la Bible grecque des Septante, ce mot est appliqué à des personnes (1 R 14,6) ; il traduit l’hébreu shaliah, « envoyé plénipotentiaire ». Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot « apôtre ».
BéatitudesLes Béatitudes (du latin beatitudo, « le bonheur ») sont le nom donné à une partie du Sermon sur la montagne rapporté dans l'Évangile selon Matthieu (5, 3-12) et à une partie du Sermon dans la plaine de l'Évangile selon Luc (6, 20-23). Elles sont au nombre de huit dans l'Évangile selon Matthieu et de quatre dans l'Évangile selon Luc où elles sont suivies par quatre malédictions. Il existe d'autres béatitudes dans les sources juives antérieures aux évangiles, dans la Bible, en particulier dans le Siracide (Si 14, 20-27), ou dans un des manuscrits de la mer Morte provenant de la grotte 4 (4Q525 2 ).
Sermon sur la montagnevignette|upright=1.5|Le Sermon sur la montagne, par Cosimo Rosselli, chapelle Sixtine. Le Sermon sur la montagne, ou Discours sur la montagne (du titre latin porté par ce passage dans la Vulgate, Sermo in Monte) est un discours adressé par Jésus-Christ à ses disciples ainsi qu'à une large foule, rapporté dans l'Évangile selon Matthieu aux chapitres 5, 6 et 7. Jésus l'aurait prononcé au début de son ministère, peu après son baptême par Jean le Baptiste, du haut d'une montagne près du lac de Tibériade surplombant Génézareth, non loin de Capharnaüm.
Évangiles synoptiquesvignette|Exemple de parallèle textuel entre Matthieu (3:7-10) et Luc (3:7-9). Les termes identiques apparaissent en rouge, et les termes différents en noir. Les évangiles synoptiques sont l'évangile selon Matthieu, l'évangile selon Marc et l'évangile selon Luc, ainsi nommés en raison de leurs nombreuses similitudes de structure et de contenu. Plusieurs épisodes de la vie et l'enseignement de Jésus sont en effet communs à ces trois évangiles, souvent relatés en des termes similaires, voire identiques.
Notre PèreLe Notre Père (en latin Pater Noster ; original grec ancien ) est une prière chrétienne à Dieu le Père. Il s'agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, d'après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus lui-même à ses apôtres. Prononcée par les catholiques et les orthodoxes en particulier durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte, cette prière, appelée parfois « oraison dominicale », est, avec le sacrement du baptême, ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.
Évangile selon LucL'Évangile selon Luc (Τὸ κατὰ Λουκᾶν εὐαγγέλιον) est le troisième des quatre Évangiles canoniques. La tradition chrétienne lui attribue pour auteur le personnage appelé « Luc le bon médecin » dans certaines lettres de Paul de Tarse. Comme l'Évangile selon Marc, dont il tire 35 % de sa substance, et l'Évangile selon Matthieu, son texte se présente comme une biographie de Jésus de Nazareth. L'auteur, qui est également le rédacteur des Actes des Apôtres , indique qu'il écrit car plusieurs ouvrages ont déjà raconté cette histoire.
Évangile selon MatthieuL'Évangile selon Matthieu (en Τὸ κατὰ Ματθαῖον εὐαγγέλιον / To kata Matthaion euangelion) est le premier des quatre évangiles canoniques que contient le Nouveau Testament. Il est aussi le tout premier livre du Nouveau Testament, alors que l'historiographie moderne le date des années 80 et le définit comme ultérieur aux Épîtres de Paul (écrites entre 50 et 65) et à l'Évangile selon Marc (vers 65-75). L'auteur n'indique pas son nom. Le titre et donc le nom de l'auteur, Matthieu, n'ont été ajoutés que plus tard.