Goheithumb|200px|Gohei devant un sanctuaire à Uji. Un est, dans les rituels shinto, un objet dédié aux kamis. Il est constitué de deux shide, bandes de papier plié, fixées à un pilier de bambou ou pendues au bout d'une baguette de purification. Ils se trouvent également fixés aux shimenawa mais se présentent aussi sous forme de guirlandes. À l'origine, il s'agissait de vêtements de tissu, exposés en offrande aux dieux. Ils sont devenus avec le temps des reliques d'essence divine, vénérées et utilisées pour repousser ou capter les esprits malveillants.
Kannushivignette|upright|Un kannushi portant un vêtement appelé kariginu et un chapeau appelé eboshi. Un , aussi appelé , est la personne responsable de l'entretien d'un sanctuaire shinto (jinja) ainsi que du culte d'un kami donné. Les caractères pour kannushi sont parfois aussi lus jinshu avec la même signification. À l'origine, les kannushi sont des intermédiaires entre les kamis et peuvent transmettre leur volonté aux êtres humains ordinaires.
Mikoshithumb|Mikoshi à Hiyoshi-taisha, Otsu. Dans les rituels shintoïstes, le est une châsse portable que les fidèles (hommes ou femmes) transportent dans les rues d'un quartier au cours d'une procession, souvent lors d'un matsuri. Préparation du mikoshi : Les prêtres placent la relique du sanctuaire, incarnation physique du kami, dans le mikoshi. Ils portent pour cela des masques et des gants pour ne pas souiller le kami. Le prêtre principal prononce ensuite les incantations sacrées et appelle le kami à s'incarner dans le mikoshi.
Architecture shintoL’architecture shinto est celle des sanctuaires shinto japonais. À quelques exceptions près, le schéma général d'un sanctuaire shinto est d'origine bouddhiste. Avant le bouddhisme, les sanctuaires étaient tout simplement des structures temporaires érigées pour un usage particulier. Le bouddhisme a introduit au Japon l'idée de sanctuaires permanents et beaucoup du vocabulaire de l'architecture shinto. La présence de vérandas, de lanternes de pierre et de portes complexes sont des exemples de cette influence.
O-fudavignette|O-fuda appelé jingū-taïma, en IseWashi, distribué par le temple d'Ise. Un est un , ou talisman, issu d'un temple shintō. Il peut aussi être appelé . Il est fabriqué en inscrivant le nom d'un kami, le nom d'un sanctuaire shintô ou un symbole représentant le kami sur une bande de papier, de bois, de tissu ou de métal. Il doit être renouvelé chaque année, typiquement avant la fin de l'année, et s'utilise en l'attachant à une porte, à une colonne ou au plafond. Il peut également être placé dans un sanctuaire privé appelé kamidana.
Hachimanvignette|Hachiman en moine bouddhiste vignette|gauche|Le sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū de Kamakura est le dieu shinto de la guerre et le protecteur divin du Japon et du peuple japonais. Son nom signifie « Dieu aux huit banderoles ». Son animal symbolique et messager est le pigeon. Dans les premiers temps, Hachiman était adoré par les paysans comme dieu de l'agriculture et par les pêcheurs qui espéraient ainsi avoir des filets plus garnis.
Amaterasuest, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil, et la plus importante divinité de cette religion. Selon la mythologie, elle a donné naissance à la lignée de tous les empereurs japonais. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l'apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons. On accole parfois à son nom le qualificatif ou signifiant « grande déesse ». Le Kojiki et le Nihon shoki évoquent tous deux cette déesse.