Saliout 6 était une station spatiale soviétique lancée le et utilisée jusqu'en 1982.
Bien que d'allure similaire aux stations Saliout précédentes, elle disposait de plusieurs innovations dont un second port d'amarrage permettant soit le ravitaillement en vivres et en carburant par un vaisseau cargo Progress, soit la visite d'un deuxième équipage.
La station a hébergé cinq équipages pour des séjours de longue durée et onze équipages visiteurs, soit vingt-six personnes, dont six s'y sont rendus deux fois et huit n'étaient pas des Soviétiques mais des membres de pays du bloc de l'Est ou de régime communiste (programme Intercosmos).
Aucun incident grave n'a été à déplorer mais deux Soyouz (Soyouz 25 et Soyouz 33) ont raté leur amarrage, les équipages étant contraints de rentrer sur Terre deux jours après leur décollage.
Avec Saliout 6, le programme spatial soviétique a en revanche établi en 1980 un nouveau record d'endurance dans l'espace quand Leonid Popov et de Valeri Rioumine y ont séjourné six mois.
Le développement de la première station spatiale soviétique se fait initialement sous l'appellation Almaz pour répondre aux besoins des militaires soviétiques. Lorsque le programme habité soviétique lunaire échoue face au programme Apollo, les dirigeants soviétiques, pour lesquels le spatial a une forte valeur de propagande, choisissent de soutenir le projet d'une station spatiale civile dérivée d'Almaz qui sera renommée Saliout. Parmi les huit stations Saliout lancées, trois sont néanmoins des stations militaires Almaz à l'architecture distincte dont les objectifs militaires sont ainsi dissimulés. Après des débuts difficiles marqués par la perte de plusieurs stations spatiales et la tragédie de Soyouz 11 les soviétiques apprennent avec Saliout 6 à maitriser tous les aspects des séjours prolongés dans l'espace.
De 1977 à 1982, Saliout 6 a été occupée par 5 équipages permanents et visité par 11 équipages pour des séjours courts, incluant des cosmonautes-chercheurs issus des pays du Pacte de Varsovie ou sympathisants de l'Union soviétique : le Tchécoslovaque Vladimir Remek, le premier voyageur de l'espace non issu des États-Unis ou de l'Union soviétique, a volé dans Saliout 6 en 1978.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
The objective of the course is to present with different viewpoints, the lessons learned which lead to the decisions in the space exploration and their consequences today and for the decades to come.
vignette|Lancement du Saturn V, lanceur du programme Apollo, projet emblématique de la NASA. La National Aeronautics and Space Administration (en français : « Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace »), plus connue sous son acronyme NASA, est l'agence fédérale responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis. La recherche aéronautique relève également du domaine de la NASA. Depuis sa création le , la NASA joue mondialement un rôle dominant dans le domaine du vol spatial habité, de l'exploration du Système solaire et de la recherche spatiale.
vignette|300px|Maquette de Saliout 7 à Moscou. Saliout (du russe Салют signifiant « Salut » en français) est une famille de stations spatiales soviétiques. La première station de la série, Saliout 1, est lancée en 1971. Avec une masse de correspondant à la capacité de lancement de la fusée Proton, la station dispose d'un espace habitable de permettant d'accueillir un équipage permanent de trois cosmonautes. La relève des équipages est effectuée par des vaisseaux Soyouz. Les premiers modèles ne permettent l'accouplement que d'un seul vaisseau.
Saliout 7 est une station spatiale soviétique, dernier exemplaire de la famille des programmes Saliout. Elle est placée sur une orbite terrestre basse le par un lanceur Proton. Occupée de manière semi permanente par six équipages (quatre à deux cosmonautes et deux à trois), chacun y demeurant de deux à huit mois tandis que dix autres leur rendent des visites de 7 à 11 jours. La station est occupée pendant quatre ans et demi mais reste en orbite pendant neuf ans, jusqu'à sa rentrée atmosphérique le .
S'inscrit dans l'histoire de la conquête de l'espace, mettant en évidence les programmes spatiaux soviétiques et américains, les catastrophes spatiales et les limites technologiques.