Concept

12,7 × 99 mm OTAN

Résumé
La cartouche de OTAN (également appelée .50 BMG pour « Browning Machine Gun ») est une munition de mitrailleuse lourde et de fusil de précision utilisée par les forces de l'OTAN. La .50 BMG présente une capacité de pénétration, une portée et une précision supérieures aux munitions des mitrailleuses moyennes et légères. Essentiellement tirée depuis la Browning M2, elle a été conservée comme munition standard pour les armées de l'OTAN. De nombreuses versions ont été développées, balle blindée standard, perforante, traçante, incendiaire et même sous-calibrée avec un sabot détachable. La Russie et les pays de l'ex-pacte de Varsovie possèdent quant à eux les mitrailleuses DShK et NVS 12.7 Utes en calibre 12,7 × 108 mm dont les performances sont comparables à la KPV chambrée en qui présente une puissance nettement supérieure à la .50 BMG. Cette munition a été conçue pendant la Première Guerre mondiale par John Browning pour un projet d'arme anti-aérienne. Il s'agit d'une version agrandie de la .30-06 Springfield ; la mitrailleuse destinée à la tirer est une mise à l'échelle de la M1919/M1917 également conçue par Browning au début du et se nomme M2. Le Corps de l'ordonnance (United States Army) s'intéresse aux balles antiblindages, inspiré en cela par des essais français de calibre . Il s'adresse à John Browning pour lui demander une balle lourde avec une vitesse de par seconde. Celle-ci n'existe pas encore. Le Corps de l'ordonnance demande à la firme Winchester de concevoir une munition de calibre 12,7 (soit un demi-pouce) et l'arsenal de Frankford crée la balle de 12,7 × 99 mm. Le développement de la .50 BMG est parfois considéré comme dépendant de la TuF allemande. Cette munition était développée par l'Allemagne pour être chambrée dans des fusils antichars destinés à contrer les tanks britanniques de la Première Guerre mondiale. Le développement de la .50 BMG a pourtant débuté avant que le projet allemand parvienne à son terme et lorsque celui-ci fut découvert, la question se posa de savoir s'il fallait la copier.
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