Le carré logique ci contre représente les oppositions logiques entre les quatre propositions :
Proposition notée A, universelle affirmative : « tous les S sont P » (SaP : S are all P)
Proposition notée E, universelle négative : « aucun S n'est P » ou « tous les S sont non-P » (SeP : S excluded from P)
Proposition notée I, particulière affirmative : « au moins un S est P » (SiP : some S in P).
Proposition notée O, particulière négative : « au moins un S est non-P » (SoP : some S out of P), qui exprime la précédente négativement.
Deux propositions disposant des mêmes sujets S et prédicat P peuvent s'opposer par leur qualité (P ou non-P) et/ou par leur quantité de sujets. Ainsi les oppositions qui peuvent être créées sont les suivantes :
Deux propositions contradictoires sont des propositions qui s'opposent par la qualité et la quantité. L'une est vraie si et seulement si l'autre est fausse.
Deux propositions contraires sont des propositions universelles qui s'opposent par la qualité. Les deux propositions peuvent être fausses en même temps, mais pas vraies en même temps.
Deux propositions subcontraires sont des propositions particulières qui s'opposent par la qualité. Les deux propositions peuvent être vraies en même temps, mais pas fausses en même temps.
Deux propositions subalternes sont des propositions qui s'opposent par la quantité. Si la proposition universelle est vraie, alors la proposition particulière est vraie aussi.
On établit ainsi le carré logique de l'opposition des propositions.
Créé au après J-C, le carré logique présente une telle régularité que l'on a essayé, à l'époque moderne, de l'appliquer à plusieurs domaines formalisés :
en sémiotique, le carré sémiotique a été développé par Greimas ;
en logique modale, M. et W. Kneale ont présenté le carré logique des modalités selon Diodore :
en logique épistémique, on a également pu se demander, à l'instar de Pascal Engel, si l'on peut concevoir un carré épistémique ;
en sémantique argumentative, plus précisément, dans le cadre de la Théorie des blocs sémantiques, Marion Carel et Oswald Ducrot proposent un "carré argumentatif", inspiré du carré d'Aristote, reliant par des propriétés formelles des « prédicats argumentatifs » (dans leur terminologie, des "aspects argumentatifs") en « donc » et en "pourtant".
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La logique — du grec , qui est un terme dérivé de signifiant à la fois « raison », « langage » et « raisonnement » — est, dans une première approche, l'étude de l'inférence, c'est-à-dire des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte. Le terme aurait été utilisé pour la première fois par Xénocrate. La logique antique se décompose d'abord en dialectique et rhétorique. Elle est depuis l'Antiquité l'une des grandes disciplines de la philosophie, avec l'éthique (philosophie morale) et la physique (science de la nature).
L'Organon (« outil » ou « instrument » en grec ancien) est le nom scolastique utilisé pour désigner un ensemble de traités, principalement de logique, attribués à Aristote. Le titre d'Organon n'est pas d'Aristote ; il est mentionné pour la première fois par Diogène Laërce. Le fait même d'utiliser le terme d'« instrument » pour désigner les traités logiques d'Aristote n'est pas neutre, mais prend place dans le cadre d'un débat philosophique, les stoïciens affirmant que la logique constitue une part entière de la philosophie, tandis que les péripatéticiens tardifs du Lycée considéraient qu'il ne s'agissait que d'un outil.
En philosophie, certains nomment logique traditionnelle celle qui a existé en Occident après Aristote et avant l'avènement de la logique mathématique moderne. Elle fut dominante en Europe depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du . La logique d'Aristote est présentée dans six documents connus sous le nom dOrganon. Deux de ces documents, les Premiers Analytiques et De l'interprétation, contiennent l'étude des jugements et de l'inférence formelle et c'est cette partie des œuvres d'Aristote qui est passée à la postérité.
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Association for Research in Vision and Ophthalmology2008
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