vignette|Le sceau de Bélial selon Mathers.
Bélial ou Béliar est un terme qui apparaît dans la Bible hébraïque. Il en vient à personnifier le Mal dans la tradition juive et chrétienne de l'Antiquité. Il figure parmi les démons dans les croyances occultes.
Le terme « bélial » vient de l'hébreu בְלִיַּעַל. Il figure 27 fois dans la Bible. Cet adjectif est lui-même composé de deux termes : bĕli (בְּלִי « sans ») et yaʿal (יָעַל « valeur »). Ce qualificatif péjoratif désigne des personnes à la vie dissolue, des gens qui portent de faux témoignages. Dans la Bible, il est souvent utilisé dans une forme composée telle que fils de belial ou homme de belial. Il est souvent traduit par vaurien.
« Bélial » devient une personnification du Mal dans la littérature juive de la période du Second Temple. Dans ces textes, il apparaît souvent sous la forme Beliar.
Le Testaments des douze patriarches, écrit apocryphe compilant des textes écrit sur une période s'étalant du au de notre ère, présente Bélial non pas comme un démon mais comme l'opposant de Dieu.
Bélial joue un rôle important dans les manuscrits de Qumrân. Il est présent dans la Règle de la Guerre, les Hodayot et les Berakhot. Ces textes décrivent le combat mythique de la fin des temps entre les puissances de la lumière et celles des ténèbres. Ces puissances sont représentées sur terre par le combat entre le maître de justice et le prêtre du mensonge, et dans les cieux par le combat entre les archanges Michel et Belial. Les derniers temps sont décrits comme ceux du pouvoir de Belial. Mais finalement, le bien remportera la victoire et Belial sera vaincu.
Dans l'œuvre apocalyptique l'Ascension d'Isaïe, qui contient un mélange d'éléments juifs et proto-chrétiens, les personnages de Beliar et Samaël sont des démons. Ce qui est qualifié de « Samael » dans un passage est indiqué dans un autre sur « Beliar ». Ce passage date de la période des Amoraïm, avant la généralisation du nom de Satan dans le judaïsme. Il est mentionné qu'il eut un fils nommé Arvor, devenu roi du royaume du Nord des Enfers.
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Un ange déchu, dans les traditions chrétienne, juive est un ange exilé ou banni du Paradis en punition de sa désobéissance ou de sa rébellion contre Dieu. En islam on parle surtout de Jinn, des créatures ayant le libre arbitre comme les hommes .Le plus connu d'entre eux est Lucifer, plus tard assimilé à Satan, la principale référence aux anges déchus dans la Bible étant un passage du Livre d'Isaïe, 14:3-20, mais il s'agirait en réalité d'un passage décrivant la chute d'un roi de Babylone.
L'Enfer, du latin , est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême , douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre. La définition de l'enfer et ses caractéristiques sont variables d'une religion à l'autre et sont parfois sujettes à différentes interprétations au sein d'une même religion. Ainsi, selon le bouddhisme, l'enfer est avant tout un état d'esprit de l'individu soumis aux désirs et passions tandis que l'enfer (ou les enfers) désigne aussi simplement le séjour des morts ou d'une partie d'entre eux, pour d'autres.
Belzébuth (hébreu : בעל זבוב, Baʿal Zəbûb ; arabe : بعل الذباب, Ba‘al adh-Dhubā ; grec : Βεελζεβούλ, Beelzeboúl ; latin : Beelzebūb : Seigneur des mouches, ou de tout ce qui vole) est un dieu du monde sémite vraisemblablement vénéré à Éqrôn (ou Accaron). Dans des sources principalement bibliques et postérieures aux textes vétéro-testamentaires, Belzébuth est un démon et un des princes couronnés de l'Enfer. Les Philistins anciens l’adoraient sous le nom de "Baal-Zebub".