La rhodopsine (du grec ῥόδος rhodos, rose, et ὄψομαι opsomai, futur du verbe ὁρῶ orô, voir) ou pourpre rétinien est un pigment protéique photosensible présent dans les bâtonnets, l'un des deux types des cellules photoréceptrices de la rétine (œil des vertébrés, œil composé des arthropodes, ocelles). C'est également un récepteur couplé aux protéines G. Elle est responsable de la sensibilité de l'œil à la lumière.
Comme tous les récepteurs couplés aux protéines G, la rhodopsine possède 7 domaines transmembranaires.
vignette|La flèche supérieure montre l'ocelloïde d’Erythropsidinium.
La rhodopsine apparaît dans l'océan chez Halobacterium, archéobactérie photosensible chez qui elle sert de pompe à protons membranaire. Ce pigment protéique se retrouve plus tard dans le stigma des euglenes et des Dinoflagellés, protistes qui sont pour la moitié phototrophes et pour l'autre moitié phagotrophes. Erythropsidinium fait figure d'exception : l'œil perfectionné de ce dinoflagellé lui permet de chasser ses proies. L'appareil photosensible est en effet un , organite au sein duquel on peut distinguer, par analogie, une cornée, un cristallin et corps rétinien, région photoréceptrice bordée de pigments du type rhodopsine, dont le gène a probablement été obtenu par transfert horizontal de gènes en hébergeant des bactéries phototrophes marines (endosymbiose). Il se peut aussi que la méduse ait acquis ce gène par transfert horizontal de celui du dinoflagellé, fabriquant ainsi le prototype de l'œil des vertébrés. Certaines méduses, telle l'hydrozoaire Cladonema, possèdent en effet des yeux à la base des tentacules et qui possèdent des cellules photoréceptrices, des cellules pigmentaires et un cristallin.
Les poissons des abysses ont acquis de façon indépendante de nouveaux gènes leur permettant de produire de différentes. Avoir à leur disposition plusieurs types de bâtonnets leur permet peut-être une perception des couleurs analogue à celle que procurent les cônes des autres vertébrés (moins sensibles à la lumière que les bâtonnets).
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Presentation of selected signalling pathways with emphasis on both the mechanism of action of the molecules involved, molecular interactions and the role of their spatio-temporal organization within t
Le rétinal, appelé aussi rétinaldéhyde, est l'une des trois formes de la . Le rétinal est un aldéhyde polyinsaturé capable d'absorber la lumière et qui présente une couleur orangée. Il se lie à des protéines, les opsines, et constitue la base moléculaire de la vision. En effet, le cycle de la vision est régi par la photoisomérisation du rétinal : lorsque le rétinal 11-cis absorbe un photon, il passe de l'état 11-cis à l'état tout-trans ; cette isomérisation est à l'origine d'une hyperpolarisation du photorécepteur par .
vignette|Coupe schématique de la rétine. Les bâtonnets sont visibles à l'extrême droite. En biologie, les bâtonnets (ou « cellules en bâtonnet ») sont des cellules réceptrices situées dans la rétine qui font partie, avec les cônes, des cellules photosensibles. Ils permettent la vision scotopique, c'est-à-dire avec une luminosité faible. Grâce à un pigment nommé rhodopsine, ils transforment le flux électromagnétique de la lumière en signal bioélectrique, un influx nerveux, pris en compte par le cerveau.
Le cycle de la vision, ou cycle visuel, est régi par la photoisomérisation du rétinal. Lorsque le rétinal 11-cis absorbe un photon, il passe de l'état 11-cis à l'état tout-trans. Cette isomérisation est à l'origine de l'influx nerveux par phototransduction. Le rétinal 11-cis est ensuite régénéré par voie enzymatique. Dans le détail, le cycle visuel dans une cellule bâtonnet de mammifère comprend sept étapes. Les étapes 1, 2 et 7 se déroulent dans les cellules de l'épithélíum pigmentaire de la rétine (EPR).
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