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vignette|290px|L’Idée libre d'avril 1926. Le terme d’amour libre est utilisé depuis la fin du pour décrire un mouvement social qui rejette le mariage, perçu comme une forme d'esclavage social, surtout pour les femmes. Une grande partie de la tradition de l'amour libre est un produit de l'anarchisme civique, qui recherche la non-ingérence de l'État ou de l'Église dans les relations humaines. Même si cette notion est souvent rapprochée du droit au plaisir ou à des relations multiples, historiquement ce mouvement revendiquait plutôt l'absence de régulation par la loi des relations amoureuses engagées librement. La tradition de l’amour libre reflète grandement la philosophie libertaire, qui cherche à s'affranchir de la réglementation de l'État et de l'ingérence de l'Église dans les relations personnelles. Selon ce concept, les unions libres d'adultes sont des relations légitimes qui doivent être respectées par tous les tiers, qu'il s'agisse de relations affectives ou sexuelles. En outre, certains auteurs ont soutenu que les hommes et les femmes ont le droit au plaisir sexuel sans contrainte sociale ou légale. Si l’amour libre était une notion radicale à l'époque victorienne, ce concept a plus tard été lié au changement social, comme signe avant-coureur d'une nouvelle sensibilité anti-autoritaire et anti-répressive. La classe moyenne américaine voyait le foyer familial où les rôles en fonction du genre sont ainsi bien définis comme un lieu stable dans un monde incertain. L’amour libre serait une réaction à ce modèle “classique”. L’expression amour libre est souvent associé à la promiscuité (au sens sexuel) dans l’imaginaire collectif, surtout en référence à la contre-culture des années 1960 et 1970. Pourtant, l’amour libre n’a historiquement jamais préconisé de partenaires sexuels multiples ou de relations sexuelles de court terme. Elle soutient que les relations sexuelles librement consenties ne devraient pas être réglementées par la loi.