[[Fichier:Gervaise de Latouche - Histoire de Dom Bougre, Portier des Chartreux,1922 - 0039.png|alt=Illustration de l'Histoire de Dom Bougre, Portier des Chartreux, de Jean-Charles Gervaise de Latouche, 1741|vignette|Illustration de lHistoire de Dom Bougre, portier des Chartreux, de Jean-Charles Gervaise de Latouche, 1741.]]
La promiscuité sexuelle est le
Dans le règne animal, la promiscuité sexuelle au sens strict est caractéristique de certaines espèces (Bonobo) ou le résultat de l'adaptation d'individus d'une espèce en cas de nécessité (Renard roux). Elle peut prendre la forme plus exclusive de la polygynandrie (Grive de Bicknell). D'autres espèces se montrent généralement monogames (Loup gris commun). La polygynie (Gorille) et la polyandrie, plus rare (Jacana noir), peuvent également être considérées comme des formes de promiscuité sexuelle, au sens large.
Chez l’être humain, l'appréciation de la promiscuité sexuelle varie selon les cultures, tout comme sa prévalence et son acceptation sociale, mais le terme est en lui-même connoté comme péjoratif ou transgressif : le TLFi la définit comme le .
La perception de la promiscuité sexuelle n'est en outre pas la même selon le genre et le statut civil de la personne : le féminisme souligne l'existence d'un double standard, la promiscuité chez la femme étant vue de façon péjorative alors qu'elle peut être vue chez l’homme sous un jour positif ou négatif. Un exemple de promiscuité est le coup d'un soir, dont la fréquence est parfois utilisée comme indicateur de promiscuité.
La promiscuité peut être opposée à la fidélité conjugale (exclusivité sexuelle), à la chasteté (catégorie morale), à l’abstinence sexuelle (abstention délibérée) ou à l'asexualité (désintérêt pour le sexe).
Thierry Lodé relève que la promiscuité sexuelle, ou son absence, selon les espèces, est paradoxalement indépendante du mode de reproduction : accouplement (cas général des mammifères, des oiseaux, des insectes...