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La biosurveillance (en en anglais) est . Il s'agit d'un ensemble de méthodes qui ont commencé à être développées et utilisées dans les années 1970 en Europe avec notamment en 1970 une carte de la pollution de l'air par le SO2 en Grande-Bretagne, basée sur la présence/absence de certains lichens corticoles bioindicateurs, publiée par Hawksworth et Rose dans la revue Nature. Cette carte a été faite à partir d'. La biosurveillance est une méthode d'évaluation environnementale visant à détecter et mesurer la concentration des polluants ou de leurs métabolites au sein des différents milieux (eau, air sol) et niveaux de l'organisation biologique, autrement que par des méthodes physicochimiques directes et coûteuses à grande échelle. Cette notion appelle celle d'indicateurs d'effet utilisés pour le suivi de l'état de l'environnement : biomarqueurs (changements au niveau moléculaire, cellulaire ou tissulaire d'un individu choisi comme espèce sentinelle) ; bioindicateurs (suivi des changements et de l'abondance des individus, souvent des plantes ou des espèces animales ou fongiques considérées comme « bioindicatrices ») ; biointégrateurs dans le cadre de suivi d'une communauté d'espèces ou d'un écosystème (utilisation d'indicateurs biologiques : présence ou absence d'un cortège d'espèces, abondance , diversité spécifique et indices écologiques). Elle fait aussi appel à des indicateurs d'accumulation à toutes les échelles (depuis le niveau moléculaire jusqu'à l'écosystème), les bioaccumulateurs. L'idée de biosurveillance est probablement ancienne. À titre d'exemple, après avoir empiriquement constaté le recul des lichens corticoles dans les zones de rejets de fumées industrielles et urbaines, le lichénologue Nylander, en 1865 alors qu'il travaillait au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, avait déjà suggéré que les lichens soient utilisés comme « hygiomètres » de la qualité de l'air, ce qui fait dire à C Vanhalluwyn que la notion de bio-indicateur semble .
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