Le Panzerbüchse 38 et le Panzerbüchse 39 (abrégés PzB38 et PzB39) sont des fusils antichar, utilisés par l’armée allemande au début de la Seconde Guerre mondiale. Le est une version améliorée du .
En 1917, les Allemands mettent au point le premier fusil anti-char de l'histoire, le Mauser 1918 T-Gewehr. Cette arme ne donnant pas entière satisfaction, l'armée allemande souhaite se doter d'un nouveau modèle pendant l'Entre-deux-guerres. Celui-ci, disponible en 1938, est développé par l'ingénieur B. Brauer et porte l'appellation « Panzerbüchse 38 » (PzB 38).
Ce fusil anti-char fonctionne avec un système de culasse et mesure de long pour une masse totale de . Il tire une cartouche de . Cependant, le PzB 38 s'enraye régulièrement et s'avère difficile à entretenir sur le terrain. Les Allemands cherchent à améliorer cette arme et développent un nouveau modèle à compter de l'année suivante : le « Panzerbüchse 39 » (PzB 39).
Ce nouveau fusil anti-char possède une masse totale légèrement inférieure à son prédécesseur (). Afin d'augmenter sa cadence de tir, deux chargeurs d'une capacité de 10 cartouches chacun sont installés de part et d'autre du canon : ils servent uniquement de réserve pour que les tireurs réapprovisionnent l'arme plus rapidement. Sa production commence en 1940 et cesse une année plus tard : le PzB 39 reste en dotation jusqu'en 1944, date à laquelle il est progressivement retiré des lignes, s'avérant impuissant face aux blindés moyens alliés, même s'il est encore utile contre les véhicules légers.
gauche|vignette|260x260px|Position d'un landser servant un Granatbüchse.
Lorsque le fusil antichar est déclaré inefficace et obsolète, une modification profonde le transforme en lance-grenades Granatbüchse 39 (Gr.B.39) : le canon est raccourci à 590 mm, et surtout l'adjonction du tromblon lance-grenades Schiessbecher le destine au tir de la grenade antichar Gr.Gewehr-Panzergranate 40, uniquement. La cartouche 318 plus puissante à balle en bois impose de renforcer le culot de la grenade qui peut percer jusqu'à 70 mm de blindage à plus de 200 m, soit des capacités deux fois plus importantes que le fusil antichar originel.
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Le fusil antichar wz. 35 (en polonais Karabin przeciwpancerny wzór 35 ou kb ppanc wz. 35) est un fusil antichar polonais développé au milieu des années 1930 et fabriqué depuis 1938 à Varsovie. Le fusil antichar wz. 35 est développé par un groupe d'ingénieurs dirigé par Józef Maroszek.Contrairement aux autres fusils antichar, le fusil polonais n'utilise pas des projectiles anti-blindage mais des projectiles à plomb. Ces projectiles sont tirés à grande vélocité grâce à une charge de poudre augmentée et un long canon.
vignette|redresse=1.1|Fusil anti-char polonais Kb ppanc wz.35 de 7,92 × 57 mm utilisé pendant l'invasion de la Pologne (septembre 1939). Le fusil antichar est une arme à feu, tirant au coup par coup, assez légère pour être portée par un seul soldat, et conçue pour détruire des véhicules blindés. La haute vélocité de la balle à la sortie du canon lui permet de percer le blindage de chars légers ou d'automitrailleuses. vignette|redresse=1.1|Fusil antichar allemand Tankgewehr de calibre .
vignette|Soldat américain équipé d'un Bazooka M1. Le terme lutte antichar désigne les moyens militaires mis en œuvre pour combattre les véhicules blindés. Elle est née de la nécessité de développer une technologie et des tactiques pour détruire les chars pendant la Première Guerre mondiale. L'apparition des premiers chars lors de la bataille de la Somme, le , marque une avancée significative dans l'évolution des champs de bataille.