Un commandant en chef est le chef des forces militaires d'une nation ou d'une partie significative de ces forces. Dans ce dernier cas, cet élément des forces peut être défini par la localisation particulière de ces troupes (par exemple: le commandant en chef des troupes de l'OTAN en Bosnie). Le terme général fait référence à la légitimité, au sein d'un État-nation, pour le chef de l'État à contrôler les forces armées. Souvent, dans un pays donné, le commandant en chef n'est pas un officier ni même un vétéran, il l'est par statut légal ou constitutionnel relatif au contrôle civil sur les militaires. Le terme Commander-in-chief fut utilisé pour la première fois par Charles d'Angleterre en 1639, King of England, Commander-in-Chief of Royalist army.
Un généralissime est un général commandant en chef une armée nationale.
Le Chef d'État d'une nation détient en général le titre de commandant en chef, même si l'exécutif effectif est en main d'un chef du gouvernement. Les gouverneurs coloniaux étaient souvent également nommés commandant en chef des forces militaires de leur colonie.
Sous le commandant en chef on trouve en général divers commandants en chef régionaux. Par exemple, au début de la Seconde Guerre mondiale, la Royal Navy n'avait pas moins de neuf commandants en chef de Portsmouth jusqu'en Chine.
L'OTAN a également établi divers commandants en chef, comme le commandant en chef des forces alliées du Nord, le commandant en chef de l'Atlantique-Est, etc.
Les officiers à la tête d'un des grands commandements militaires des États-Unis (tels que les Unified Combatant Command) ont porté le titre de "Commandant en Chef" jusqu'au 24 octobre 2002, date où Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense des États-Unis, annonce que ce titre devient désormais réservé au seul président des États-Unis.
En Allemagne, depuis la remilitarisation de 1955, selon la Grundgesetz, en temps de paix le ministère fédéral de la Défense est le commandant en chef de la Bundeswehr.