La est une organisation nationaliste japonaise anti-coréenne fondée en 2006 par un homme qui serait un quadragénaire ancien inspecteur des impôts dont le pseudonyme est Makoto Sakurai.
Les caractéristiques du mouvement sont :
prétention à la normalité, à être composé de citoyens ordinaires ;
usage d'Internet, mais aussi action directe ;
la cible principale du mouvement est les Zainichi et la politique officielle de lutte contre les discriminations envers ceux-ci. On peut parler de envers les Coréens résidents du Japon ;
le révisionnisme historique, en particulier le déni du phénomène des femmes de réconfort.
Les principales cibles de Zaitokukai sont le quartier coréen de Shin-Okubo dans Shinjuku et la Korea Town du quartier Tsuruhashi à Osaka. Lors d'une de leurs manifestations, le à Shin-Okubo, il y a eu des heurts avec des militants antiracistes et des interpellations, plusieurs passants et des fans de K-Pop rejoignant le groupe anti-raciste, finissant par surpasser les Zaitokukai en nombre. En général leurs manifestations ne rassemblent cependant qu'une cinquantaine de personnes, la majorité des adhérents au Zaitokukai restant sur Internet.
La plus grosse manifestation a eu lieu en avec des membres de Zaitokukai, de groupuscules d'extrême droite japonaise et des internautes faisant du flash mob. Entre quelques centaines ou plusieurs milliers selon les sources, ils ont protesté face aux locaux de la télévision Fuji contre le trop grand nombre de dramas coréens.
Les manifestations de la Zaitokukai ont diminué depuis le passage d'une loi sur les discours haineux le .
Le groupe compterait en 2016 plus de . Plusieurs membres de la Zaitokukai ont contribué au financement des campagnes politiques de Tomomi Inada.
Il existe au sein du mouvement un groupe féminin, intitulé Gendai-Nadeshiko-Kurabu (Club des jeunes Japonaises délicates).
Le , la Zaitokukai a été condamnée par le tribunal de Kyoto à une amende et à une interdiction locale de manifester pour avoir harcelé une école primaire pro-nord-coréenne de Kyoto.
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Camionnette d'un groupe uyoku.|300px|thumb est un terme générique qui désigne divers groupes japonais ultra-nationalistes parmi lesquels on trouve le groupe . Ces groupes demeurent marginaux au Japon mais assurent une présence fréquente dans les grandes villes japonaises où l'on peut voir des camionnettes noires appelées munis de haut-parleurs appelant les gens à se joindre à leurs idées et jouant le Kimi Ga Yo. Certains groupes uyoku sont affiliés aux organisations criminelles des Yakuzas.
vignette|Civils chinois enterrés vivants. Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, à partir de la fin du jusqu’en 1945, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. D’autres termes, tels que « holocauste asiatique » ou « atrocités de guerre japonaises », sont également utilisés pour désigner cette période.