Les Somoza étaient une influente famille du Nicaragua, devenue dynastie politique. Cette influence s’exerça pendant quarante-trois ans sur la vie politique du pays.
Trois membres de cette dynastie furent présidents de la République:
Anastasio Somoza García (1896–1956) de 1937 à 1947 et de 1950 à 1956. Gravement blessé lors d'un attentat contre sa personne, il meurt le .
Luis Somoza Debayle (1922–1967), son fils aîné, président de 1956 à 1963, et
Anastasio Somoza Debayle (1925–1980), son second fils, président de 1967 à 1972 et de 1974 à 1979.
La révolution de 1979 dirigée par Front sandiniste de libération nationale (FSLN) renversa la dynastie des Somoza. Une image frappante de cette victoire et fin de dynastie fut le déboulonnage et la chute de la statue d'Anastasio Somoza, sur la place publique de Managua.
Les autres figures marquantes de la dynastie furent :
Lillian Somoza Debayle, fille d'Anastasio Somoza García,
Hope Portocarrero, épouse d'Anastasio Somoza Debayle,
Anastasio Somoza Portocarrero, fils d'Anastasio Somoza Debayle.
Les contras (contre-révolutionnaires) soutenus financièrement par les États-Unis tentèrent de reprendre le pouvoir alors aux mains du FSLN de Daniel Ortega, afin d'empêcher le pays de bifurquer vers le communisme, comme l'avait fait Cuba. Pendant plusieurs années, la quasi-totalité du budget national passa dans l'armement. Une véritable guerre civile ravagea le pays jusqu'à la fin des années 1980.
Le Nicaragua fut un pays longuement convoité par les Européens à cause de son emplacement stratégique. Dans les années 1830, après l’échec des Britanniques avec leur projet de canal du Nicaragua reliant l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, le Nicaragua fut laissé entre les mains des autochtones.
À la suite de cela, ce fut le tour des Américains de piller ce pays en donnant de mauvaises conditions aux autochtones. Avec tous ces conflits internes du pays, l’américain William Walker arriva avec une armée de mercenaires et s’autoproclama président du Nicaragua en 1855.