vignette|redresse=1|Le Miracle de Bolsena par Jacques Gamelin, musée des Beaux-Arts de Carcassonne.
Dans la tradition catholique, un miracle eucharistique est un phénomène « inexplicable » lié à une hostie consacrée. Les récits les plus anciens de ces phénomènes datent du .
L'Église catholique pose des limites à cette notion en précisant que, même si elle reconnaît quelques-uns de ces « miracles eucharistiques », ceux-ci ne font pas partie du « dépôt de la foi » et que nul n'est tenu d'y croire. Pour l'Église catholique, les dogmes liés à l'eucharistie sont ceux de la transsubstantiation et de la présence réelle.
Plusieurs types d'événements ont été qualifiés de miracles eucharistiques. Il s'agit principalement d'hosties consacrées exsudant du sang ou entrant en lévitation. Ces manifestations jugées surnaturelles ont été décrites comme des « miracles » religieux.
On dénombre 136 miracles dits de la entre 595 et 2013, particulièrement du au . À Paray-le-Monial, en France, une grande carte géographique indique 132 lieux de ces « miracles », répartis à travers le monde, tous reconnus par les évêques des lieux où ils se sont produits. Carlo Acutis (1991-2006), béatifié par l'Eglise catholique en 2020, a, lui, recensé 136 miracles eucharistiques dans une exposition diffusée très largement.
Le développement de ce thème, plus particulièrement à partir du , est lié à la pratique de ce sacrement, le culte et l'adoration eucharistique étant assumés par l'Église catholique, qui y trouve un instrument apologétique puissant.
Certains de ces récits de miracles ont fait l'objet de commentaires abondants et suscité des pèlerinages.
vignette|redresse|La Messe du pape Grégoire, par Michel Erhart, v. 1480.
L'histoire du miracle eucharistique de Rome (595), en présence de Grégoire le Grand, est l'une des traditions les plus connues.
À Douai, en 1254, dans la collégiale Saint-Pierre de Douai, le visage de Jésus aurait été vu dans l'hostie ; des pèlerinages ont encore lieu régulièrement.