Galați () est une ville portuaire de Moldavie roumaine, sur la rive gauche du Danube, un peu en aval de Brăila. Chef-lieu du județ de Galați, d'une superficie de , sa population était de en 2011 (Galatéens : en gălățeni) ce qui place la ville au septième rang parmi les villes de Roumanie. C'est la seule ville de Roumanie décorée de la Croix de guerre française et italienne, après la résistance héroïque des Roumains de la ville contre les bolcheviks et les puissances centrales, pendant la Première Guerre mondiale. Elle est située près de la triple frontière avec la République de Moldova et l'Ukraine. Le Codex Latinus Parisinus de 1395 mentionne Caladda au coude du Danube, escale génoise où l'on pouvait tirer les navires à sec. Galata, quartier de Constantinople et autre ancienne escale génoise, a la même origine. Le monde universitaire roumain adhère en majorité à cette origine italienne remontant au : caladda signifie en génois « cale d'accostage », or les génois avaient à l'époque un grand nombre de comptoirs tout autour de la mer Noire et sur le cours du bas-Danube dont, en Roumanie actuelle, San-Giorgio et Licostomo près de Chilia Veche. La découverte du trésor de Barboși (quartier au sud de Galați, sur la rive gauche du Siret), composé de 3 700 pièces d'argent portant les inscriptions grecques Gallati et Kallatiasy, ferait pencher la balance vers la théorie soutenue par Vasile Pârvan et Carl Patsch, qui est à la base du nom de la province romaine de Galatie en Asie Mineure. La ville de Galați est également connue sous le nom de Kalas en turc, Γκαλάτσι en grec et גאלאץ en hébreu. thumb|left|Répartition diachronique des peuples celtes : Mais les adeptes du protochronisme (courant pseudohistorique devenu très influent en Roumanie sous le régime de Nicolae Ceaușescu) relient le nom de Galați, même s'il n'apparaît pas avant le , à la « racine celtique et indo-européenne [gall-] pour "étranger" (cf.