Phédon (Platon)Phédon (en grec : / Phaídōn) est un dialogue de Platon qui raconte la mort de Socrate et ses dernières paroles. La question que pose et à laquelle répond ce dialogue est la suivante : Quelle doit être l’attitude du philosophe devant la mort ? Le dialogue évoque ainsi les notions des liens entre l’âme et le corps, l'éternité de l'âme et la destinée de celle-ci après la mort.
ProclusProclus (Proclus de Lycie ou Proclus de Byzance) ou Proclos, en grec ancien / Próklos, né le 7 ou à Byzance et mort le à Athènes, surnommé « le Diadoque » (, successeur), fut un philosophe néoplatonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée. La vie de Proclus est connue essentiellement par son successeur Marinus. Il naît dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens, probablement le 7 ou le .
Régression à l'infiniUne régression à l'infini est une suite infinie de propositions p1, p2, p3, ... telle que pour tout entier naturel n, la vérité de pn dépend de la vérité de pn+1. Un exemple de telle régression est donnée dans le texte de Lewis Carroll What the Tortoise Said to Achilles. Cette notion intervient aussi dans la régression des causes qui amène par exemple Aristote à postuler une cause première. Une distinction est faite entre les régressions à l'infini qui sont « vicieuses » et celles qui ne le sont pas.
Archétype (philosophie)Un archétype (du grec arkhetupon, « modèle primitif », par l'intermédiaire du latin archetypum) est, en littérature et en philosophie, un modèle idéal (général) à partir duquel est construit dans sa « forme », sa « matière », sa « fin », un sujet (qui appartient en quelque sorte à une série). Employée en psychanalyse, la notion d'« archétypes » recouvre une signification propre définie par Carl Gustav Jung : des préformes vides qui organisent la vie instinctive et spirituelle, structurent les images mentales (pensées, fantasmes, rêves.
PhénomèneUn phénomène est la manière dont une chose, un fait du monde physique (objet, action...), psychique (émotion, pensée...) ou social (produit d'interactions sociales) se manifeste à la sensibilité d'un être vivant. Certains phénomènes de la physique, tels le magnétisme, la lumière ultra-violette, les rayons X, etc. n'affectent pas de la même manière la sensibilité des différents êtres vivants. Le mot phénomène vient du latin , emprunté au grec , « phénomène naturel », dérivé du verbe , « faire paraître, faire voir, rendre visible ».
Réalismes direct et indirectEn philosophie de la perception, ainsi qu'en épistémologie, le réalisme direct et le réalisme indirect sont deux théories distinctes qui ont en commun de supposer l'existence d'un monde indépendant de nous, dont nous pouvons avoir connaissance grâce à nos systèmes sensoriels. La question sur laquelle ces deux formes de réalisme se divisent est celle de savoir si le monde peut être perçu directement ou non, autrement dit, si les contenus mentaux nous présentent ou non le monde tel qu'il existe indépendamment de notre esprit.
NoumèneLe noumène désigne : la réalité tangible la virtualité intelligible dans le sens originel utilisé par Platon ; ce qui est au-delà de l'expérience qui en est faite (ou noème) dans le sens détourné à dessein par Emmanuel Kant. La philosophie traite ensuite de la possibilité pour le noumène d'être entièrement expérimenté, extrémité envisageable pour Edmund Husserl mais pas pour Kant. Le noumène (en grec ancien / nooúmenon) est un terme employé à l'origine par Platon pour désigner les « Idées », c'est-à-dire la réalité intelligible (par opposition au monde sensible), accessible à la connaissance rationnelle.
MénonLe Ménon est un dialogue de Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, sa nature, afin de savoir si elle s’enseigne ou non, et sinon, de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est donc celle de l’essence de l’excellence. Néanmoins, après plusieurs vaines tentatives de réponse, Socrate et Ménon examinent une question plus générale de savoir si la connaissance de la vertu est possible, et comment elle l'est.