Infection urinaireUne infection urinaire (ou infection des voies urinaires ou IVU) est définie par la colonisation des urines par des bactéries, ce qui se traduit le plus souvent par des signes infectieux urinaires. Elles sont très fréquentes, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants, les femmes enceintes. Il existe deux tableaux principaux d'infection urinaire : la cystite (infection de la vessie) et la pyélonéphrite aiguë (infection du rein, PNA). Elles se traitent très bien par antibiotiques.
Prostatic stentA prostatic stent is a stent used to keep open the male urethra and allow the passing of urine in cases of prostatic obstruction and lower urinary tract symptoms (LUTS). Prostatic obstruction is a common condition with a variety of causes. Benign prostatic hyperplasia (BPH) is the most common cause, but obstruction may also occur acutely after treatment for BPH such as transurethral needle ablation of the prostate (TUNA), transurethral resection of the prostate (TURP), transurethral microwave thermotherapy (TUMT), prostate cancer or after radiation therapy.
Bladder stoneA bladder stone is a stone found in the urinary bladder. Bladder stones are small mineral deposits that can form in the bladder. In most cases bladder stones develop when the urine becomes very concentrated or when one is dehydrated. This allows for minerals, such as calcium or magnesium salts, to crystallize and form stones. Bladder stones vary in number, size and consistency. In some cases bladder stones do not cause any symptoms and are discovered as an incidental finding on a plain radiograph.
Infection nosocomialeUne est une infection contractée dans un établissement de santé. Le terme « nosocomial » vient du grec ancien nosos (maladie) et de komein (soigner), qui forment le mot nosokomia, . Une infection est dite « nosocomiale » ou « hospitalière », si elle est absente lors de l'admission du patient à l'hôpital et qu'elle se développe au moins après l'admission ou un délai supérieur à la période d'incubation. Ce délai permet de distinguer une infection d'acquisition communautaire d'une infection nosocomiale.
Hyperactivité vésicaleL' hyperactivité vésicale (ou vessie hyperactive, VH) est un symptôme urologique affectant la miction. Elle se caractérise par une sensation de miction impérieuse (sensation ), avec ou sans incontinence urinaire, associée à une pollakiurie diurne (> 8 épisodes) et à une nycturie (> 1 épisode). Ce symptôme affecte la qualité de vie des patients, à la fois physiologiquement et psychologiquement. Elle dérange les activités quotidiennes, elle affecte la qualité du sommeil, elle peut abaisser l’estime de soi, ainsi que le profil psychologique et sexuel des patients.
UretèreEn anatomie humaine, les uretères (le nom est masculin) sont les deux conduits qui transportent l'urine des bassinets vers la vessie. Les uretères sont des tubes musculaires qui poussent l'urine par des mouvements péristaltiques. Chez l'adulte, ils mesurent habituellement 25 à de long. L'uretère comprend plusieurs parties. À la sortie du rein, une première partie dilatée : l'infundibulum d'un diamètre de . Ensuite un premier rétrécissement : le collet (isthme) ; puis l'uretère s'élargit à nouveau et forme le fuseau lombaire (jusqu'à de diamètre).
VessieLa vessie est l'organe du système urinaire dont la fonction est de recevoir l'urine terminale produite par les reins puis de la conserver avant son évacuation au cours de la miction. L'urine arrive dans la vessie par les uretères et est émise via l'urètre. La vessie est un organe musculaire pelvien creux de la forme d'une pyramide dont l'apex est étirée vers le haut et l'avant. Le point le plus déclive de la vessie est l'urètre par lequel l'urine sera évacuée lors de la miction. Ses parois sont constituées d'un muscle lisse, détrusor.
Cancer de la vessieLa paroi interne de la vessie est tapissée de cellules transitionnelles qui sont à l'origine de la plupart des cancers de la vessie. L'évolution et la prise en charge dépend beaucoup du caractère invasif de la tumeur. On distingue le cancer superficiel de la vessie du cancer invasif (tumeur infiltrante). Si le cancer superficiel reste de bon pronostic, le cancer invasif de la vessie est beaucoup plus grave et nécessite des traitements agressifs. Il s'agit de l'un des dix plus fréquents cancers avec un peu plus de 500 000 cas annuels de par le monde.