Le mouvement fennomane ( Fennomania, suomenmielisyys ou suomenkiihko) est un mouvement politique du grand-duché de Finlande au .
En 1808-1809, la Finlande est rattachée à la Russie. Le grand-duché de Finlande dispose d'une large autonomie politique. La langue finnoise est encore dans une position marginale. Il y a peu d’écrits en finnois et on ne l'utilise pas dans les administrations, les universités et les écoles. L'église est le seul endroit public où l'on utilise le finnois.
Certains patriotes pensent qu'il faut opérer un changement radical. De ce point de vue va se développer l'idée que la seule recherche scientifique sur le finnois n'est pas suffisante mais qu'il faut se donner l'objectif de faire de la langue majoritaire du pays la langue de la culture et du pouvoir. Cette approche sera bientôt appelée « fennomanie ». Le nom est forgé par le poète Lorenzo Hammarsköld. Hammarskjöld percevait ce terme comme positif, pourtant par la suite la fennomanie éveillera des positions répressives de la part des Suédois et des suédophones.
L'idée de finnicité nationale part des cercles universitaires. Ses premiers représentants sont Johan Gabriel Linsén et Fredrik Bergbom, qui présentent dans leur revue Mnemosyne la nouvelle finnicité. Adolf Ivar Arwidsson, dans son journal Åbo Morgonblad (1821), enjoint aux personnes cultivées d'aimer tout ce qui est national et avant tout de protéger et soigner la langue nationale. De même Erik Gustaf Ehrström, dans le même Åbo Morgonblad, suggère que le finnois doit être utilisé dans les écoles, les universités et les administrations.
Le premier impact de ce premier éveil national est peut-être la signature par les étudiants universitaires en 1820 d'une pétition demandant la mise en place de formations d’enseignants de langue finnoise. En 1826, on institue le poste de professeur de langue finnoise à l'université d'Helsinki mais, de façon plus générale, les demandes nationales présentées par Arwidsson, Ehrström n'auront pas de réponse et le débat public sur le développement de la langue finnoise fera une pause pendant une vingtaine d'années.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Le grand-duché de Finlande (en Великое княжество Финляндское / Velikoe knjažestvo Finljandskoe, littéralement « Grande-principauté de Finlande » ; en Suomen suuriruhtinaskunta ; en Storfurstendömet Finland) était l'État prédécesseur de l'actuelle Finlande lorsque son territoire était une composante de la Russie impériale entre 1809 et le , date de l'indépendance finlandaise. thumb|FINLANDE, pièce de 20 marks frappée en 1912 à Helsinki durant l'administration Russe. La Finlande avait obtenu en 1864 le droit de frapper sa propre monnaie.
Le finnois (en finnois : suomi) est une langue finno-ougrienne, de la branche fennique de la famille des langues ouraliennes, utilisant l'alphabet latin. Le finnois est parlé dans l'ensemble de la Finlande, à l'exclusion des îles Åland qui sont majoritairement suédophones. Il l'est également en Russie, dans la république autonome de Carélie, où il bénéficie d'un statut officiel. Le finnois compte au total 5 millions de locuteurs, il est la langue maternelle d'environ 91 % des Finlandais ; en Carélie russe, le nombre des locuteurs est d'environ .
Finland's language strife (Finska språkstriden) (Suomen kielitaistelu) was a major conflict in mid-19th century Finland. Both the Swedish and Finnish languages were commonly used in Finland at the time, associated with descendants of Swedish colonisation and leading to class tensions among the speakers of the different languages. It became acute in the mid-19th century. The competition was considered to have officially ended when Finnish gained official language status in 1863 and became equal to the Swedish language.