Concept

Continuité rétroactive

Résumé
vignette|« La mort de Sherlock Holmes » : le romancier Sir Arthur Conan Doyle a utilisé une continuité rétroactive pour expliquer le retour de son personnage, Sherlock Holmes, après sa mort dans une histoire antérieure lorsqu'il combattit son ennemi juré, le Professeur Moriarty. Le concept de continuité rétroactive (généralement désigné par le néologisme anglophone « retroactive continuity » ou retcon) désigne une altération de faits établis dans une œuvre de fiction antérieure par l'apport de nouveaux éléments explicatifs. Ce genre de procédé est utilisé pour rester fidèle au canon d'un univers de fiction, dans un but explicatif ou amélioratif. Les auteurs d'une nouvelle œuvre s'inscrivant dans un cadre narratif préétabli ou d'une réécriture plus moderne d'une œuvre (remake ou reboot) font souvent appel aux procédés du retcon pour justifier leurs choix. Par son biais, ils peuvent aussi faire apparaître, disparaître, changer d'apparence, voire ressusciter un personnage dans le cadre d'une histoire réécrite. Bien que le romancier Jules Verne ait utilisé le concept (voir L'Île mystérieuse), les termes associés de « retroactive continuity » (continuité rétroactive) ne sont apparus pour la première fois qu'en 1974 dans le livre The Theology of Wolfhart Pannenberg de Elgin Frank Tupper. Le propos tenu dans le livre de Tupper est que Pannenberg considère que l'Histoire, et le sens qui lui est donné, sont le fruit de découvertes et de théorisations futures et qu'il est faux de considérer le futur comme seul produit des évènements passés. L'usage moderne de l'expression a eu lieu pour la première fois dans la de la série de comics All-Star Squadron, datée de et éditée par DC Comics. La série, se déroulant sur « Terre 2 », l'une des multiples dimensions parallèles de l'univers DC, apportait à chaque nouveau numéro une nouvelle information et par conséquent une nouvelle zone d'ombre quant à sa cohérence globale.
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