Résumé
vignette|Satellite Météosat de première génération. Un satellite météorologique est un satellite artificiel qui a comme mission principale le recueil de données utilisées pour la surveillance du temps et du climat de la Terre. Chaque nouvelle génération de satellite comporte des senseurs plus performants et capables d'effectuer des mesures sur un plus grand nombre de canaux ce qui permet de les utiliser pour différencier les divers phénomènes météorologiques : nuages, précipitations, vents, brouillard, etc. Plusieurs pays lancent et maintiennent des réseaux de satellites météorologiques : les États-Unis, l'Europe par l'Agence spatiale européenne (ESA), l'Inde, la Chine, la Russie et le Japon. Tous ces satellites assurent une couverture globale de l'atmosphère. Le premier satellite météorologique, est le Vanguard 2, lancé le pour mesurer la couverture nuageuse. Mais, lors de sa mise en orbite, son axe de rotation est mal orienté et il ne peut donner que peu d'informations. Le satellite TIROS-1 est le premier succès dans ce domaine. La NASA le lance le et il transmet durant 78 jours. Il est l'ancêtre du programme Nimbus qui mène au développement des satellites météorologiques modernes lancés par la NASA et opérés par le NOAA. De son côté, le gouvernement de l'Union soviétique ordonne le développement de satellites météorologiques, la série Meteor, à la demande des militaires qui souhaitaient disposer d'informations météorologiques pour l'ensemble de la planète par un décret passé le . Le développement du nouveau satellite est pris en charge par l'OKB-586 de Dnipropetrovsk. Les modifications entrainent une augmentation de la masse du satellite dont le lancement doit désormais être assuré par le lanceur par la fusée Tsiklon 3 en 1963. Pour répondre à leurs besoin spécifiques, différents pays ou association de pays ont démarré ensuite leur propre programme. En Europe, les satellites Météosat, de première génération, furent réalisés sur le Centre spatial de Cannes - Mandelieu par un consortium créé à cet effet: COSMOS, sous maîtrise d'œuvre d'Aerospatiale.
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