La cyclothymie est un trouble de l'humeur se situant dans le spectre de la bipolarité, au cours duquel les périodes euphoriques et les périodes dépressives et d'irritabilité se succèdent par cycles rapides.
Le terme est utilisé bien avant 1863 (Gérard de Nerval est qualifié de cyclothymique en 1853 par le docteur Dubois), mais la pathologie est identifiée pour la première fois en 1863 par le psychiatre allemand Karl Ludwig Kahlbaum. En 1898, , son disciple, qualifie la cyclothymie de « maladie circulaire de la sensibilité émotive » (Gemütserkrankung) et Pierre Kahn, médecin à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, évoque en 1909 « une sorte de maladie très atténuée, un travers : la frontière qui précède immédiatement le domaine pathologique ». La cyclothymie a étrangement disparu des troubles diagnostiqués jusqu'à la fin des années 1970 lorsque a réintroduit le concept aux États-Unis.
La cyclothymie se caractérise par un état mental où se succèdent des périodes euphoriques et des périodes de baisse d'humeur sans qu'il s'agisse de véritables épisodes maniaques ou dépressifs. L'humeur du cyclothymique passe facilement de la tristesse à la gaieté, de la joie à la colère. Certains psychiatres ou psychologues comme Kay Redfield Jamison, Elie Hantouche (en collaboration avec Régis Blain), ou au début du siècle dernier, Pierre Kahn, ont évoqué un lien entre la cyclothymie et la créativité. La cyclothymie est fréquemment accompagnée d'autres troubles, tels que des troubles alimentaires, des troubles anxieux, des addictions...
La cyclothymie est considérée comme un trouble de l'humeur (« affectif persistant » pour la ) selon les classifications officielles (DSM- et ) et celles du spectre bipolaire (Klerman, Akiskal), mais certains experts la considèrent plus comme un trouble de la personnalité () différent de la bipolarité. Pour la , la cyclothymie () est définie comme une « instabilité persistante de l'humeur, comportant de nombreuses périodes de dépression ou d'exaltation légère (hypomanie), mais dont aucune n'est suffisamment sévère ou prolongée pour justifier un diagnostic de trouble affectif bipolaire (F31.
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Bipolar II disorder (BP-II) is a mood disorder on the bipolar spectrum, characterized by at least one episode of hypomania and at least one episode of major depression. Diagnosis for BP-II requires that the individual must never have experienced a full manic episode. Otherwise, one manic episode meets the criteria for bipolar I disorder (BP-I). Hypomania is a sustained state of elevated or irritable mood that is less severe than mania yet may still significantly affect the quality of life and result in permanent consequences including reckless spending, damaged relationships and poor judgment.
A mixed affective state, formerly known as a mixed-manic or mixed episode, has been defined as a state wherein features unique to both depression and mania—such as episodes of despair, doubt, anguish, impulsive decision making or increased energy, suicidal ideation, decreased need for sleep, emotional liability, racing thoughts, irritability, pressure of activity, and heightened irritability—occur either simultaneously or in very short succession.
A major depressive episode (MDE) is a period characterized by symptoms of major depressive disorder. Those affected primarily exhibit a depressive mood for at least two weeks or more, and a loss of interest or pleasure in everyday activities. Other symptoms can include feelings of emptiness, hopelessness, anxiety, worthlessness, guilt, irritability, changes in appetite, difficulties in concentration, difficulties remembering details, making decisions, and thoughts of suicide.
This thesis is composed of four studies centered on investigating cerebral metabolism using magnetic resonance spectroscopy (MRS) of hyperpolarized and non-hyperpolarized compounds at ultra-high field.
In the first two chapters, we studied longitudinally t ...
BACKGROUND: Bipolar disorder (BD) is associated with cortical and subcortical structural brain abnormalities. It is unclear whether such alterations progressively change over time, and how this is related to the number of mood episodes. To address this que ...
High comorbidity rates, especially mental-physical comorbidity, constitute an increasing health care burden, with women and men being differentially affected. To gain an overview of comorbidity rates stratified by sex across a range of different conditions ...