Grande Catastrophethumb|Enfants grecs et arméniens réfugiés à Athènes en 1923. La Grande Catastrophe (en grec moderne : ) ou catastrophe d’Asie Mineure est, en Grèce, la phase finale de la deuxième guerre gréco-turque, qui aboutit au massacre ou à l’expulsion des populations chrétiennes d’Asie Mineure. En Grèce même, la Grande Catastrophe provoque d'importants bouleversements politiques (coup d'État de 1922, Procès des Six, etc.) et aboutit finalement à la chute de la monarchie en 1924.
Le PiréeLe Pirée (ὁ Πειραιεύς / ho Peiraieús, ο Πειραιάς / Pireás) est le principal port d'Athènes. Il est aussi le premier port et le principal centre industriel de Grèce. Il est le point de départ des voyageurs vers les îles de la mer Égée. Il est situé dans la région d'Attique (appelée jusqu'en 2010 nomarchie du Pirée, maintenant périphérie de l'Attique), sur la côte est du golfe Saronique. Il fait partie de la zone urbaine d'Athènes, à 8 km au sud-ouest du centre de la cité.
Guerre d'indépendance grecqueLa guerre d’indépendance grecque (1821-1829), ou révolution grecque (Ελληνική Επανάσταση του 1821), est le conflit à l'issue duquel les Grecs, finalement soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à faire reconnaître leur indépendance par l'Empire ottoman. Le , les Grecs, définis d'abord en tant que chrétiens orthodoxes, se révoltèrent face à la domination de l'Empire ottoman. Cette révolte réussit, et l'indépendance de fait fut proclamée lors de l'Assemblée nationale d'Épidaure le .
Traité de Lausanne (1923)Le traité de Lausanne de 1923 est un traité de paix signé le au Palais de Rumine à Lausanne (Suisse). Il remplace le traité de Sèvres signé le à Sèvres, qui mettait fin à la Grande Guerre en ce qui concerne l’Empire ottoman. Le traité de Lausanne est le dernier traité résultant de la Première Guerre mondiale. Il précise les frontières de la Turquie issue de l’Empire ottoman et rend obligatoires des transferts de populations déjà commencés avec les génocides arménien et grec pontique, visant à rendre irréversible ce qui fut appelé « nettoyage ethnique » par l’historiographie grecque et « stabilisation de l'homogénéité ethno-religieuse » par l’historiographie turque.