PhilosophieLa philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
Universalisme moralL'universalisme moral (aussi appelé objectivisme moral ou moralité universelle) est la position méta-éthique qu'un système d'éthique s'applique universellement, c'est-à-dire pour « tous les individus dans la même situation », indépendamment de la culture, de la race, du sexe, de la religion, de la nationalité, de l'orientation sexuelle ou tout autre élément distinctif. L'universalisme moral s'oppose au nihilisme moral et au relativisme moral. Cependant, à l'instar de l'utilitarisme, toutes les formes d'universalisme moral ne sont pas absolutistes ou moniste.
Relativisme moralLe relativisme moral ou relativisme éthique est la doctrine philosophique qui consiste à considérer que les valeurs morales ne peuvent être évaluées objectivement. Cette position affirme que ce qui est considéré comme bon ou mauvais dépend des normes, des valeurs et des croyances. Tout jugement moral serait ainsi exclusivement tributaire du contexte culturel ou individuel de sorte qu'aucune considération morale universelle ne pourrait être établie.
UniversauxEn métaphysique, les universaux sont des types, des propriétés ou des relations qui ont un caractère universel au sens où ils peuvent, selon Aristote, être « dits de plusieurs », c'est-à-dire être conçus comme propres à plusieurs choses singulières différentes. Les universaux sont une manière de comprendre ce qui est commun aux choses singulières que l'on nomme par opposition les « particuliers ». Par exemple, la « chevalinité », la circularité, ou la « parentité » sont des universaux opposés aux particuliers que sont tel cheval, tel cercle ou tel parent.
Relativisme culturelLe relativisme culturel est l'idée que les croyances et les pratiques d'une personne doivent être comprises en fonction de sa propre culture. Les partisans du relativisme culturel ont également tendance à soutenir que les normes et les valeurs d'une culture devraient être analysées et évaluées à l'aide des normes et des valeurs de cette culture. Selon cette idée, le sens et la valeur des croyances et des comportements humains n’ont pas de références absolues qui seraient transcendantes.
Problème des universauxEn métaphysique, le problème des universaux est la question de savoir si les propriétés existent, et si oui, ce qu'elles sont. Les propriétés sont des qualités ou relations que partagent deux ou plusieurs entités. Ces divers types de propriétés, telles que qualités et relations sont désignés sous le nom « universaux ». On peut par exemple imaginer trois porte-gobelets sur une table qui ont en commun la qualité d'« être circulaire » ou d'« illustrer la circularité » ou deux filles qui ont en commun d'« être la fille de Michel ».
NéoplatonismeLe néoplatonisme est une doctrine philosophique, élaborée par des platoniciens de l'Antiquité tardive à la suite du médio-platonisme. Philon d'Alexandrie est le précurseur de ce mouvement vers 40, puis il se développe à Rome à partir de 232 par Ammonios Saccas, maître de Plotin, et les élèves de ce dernier, Porphyre et Jamblique. Le néoplatonisme est une école très influente dans l'Antiquité, avec de grands continuateurs comme Proclus, jusqu'à l'exil de ses derniers représentants comme Damascios et Simplicios de Cilicie en 529, à la suite de la fermeture des écoles et lieux de culte païens par l'empereur Justinien.
Méta-éthiqueLa méta-éthique désigne la partie de la philosophie morale qui analyse les concepts fondamentaux de l'éthique, leurs présupposés épistémologiques et leur signification. Elle va de pair avec l'éthique normative, dont elle est censée définir les fondements. La méta-éthique s'intéresse par exemple à la signification de concepts moraux comme bon, juste, devoir, mais aussi conscience morale, fin ; elle est aussi appelée pour cette raison éthique analytique. Il existe deux grands courants qui se recoupent en partie : le non-cognitivisme et le cognitivisme moral.
Dieuvignette|William Blake, L'Ancien des Jours (Urizen mesurant le Monde), gravure à l'eau-forte et aquarelle (1794), British Museum. Dieu (hérité du latin deus, lui-même issu d'une racine indo-européenne *deiwos, « divinité », de la base *dei-, « lueur, briller » ; prononciation : ) désigne un être ou une force suprême structurant l'Univers ; il s'agit selon les croyances soit d'une personne, soit d'un concept philosophique ou religieux.
Déclaration universelle des droits de l'hommeLa Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) est adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le à Paris, au palais de Chaillot, par la . Elle précise les droits fondamentaux de l'homme. Sans véritable portée juridique en tant que tel, ce texte est une proclamation de droits ; par conséquent, il n'a qu'une valeur déclarative. Sur les 58 États membres de l'ONU à l'époque, quarante-huit ont adopté cette charte universelle. Aucun État ne s'est prononcé contre, mais huit se sont abstenus et deux n'ont pas pris part au vote.