La Corée du Sud est issue le de la partition de la péninsule coréenne, qui avait été occupée par l'empire du Japon de 1905 à 1945.
L'histoire de la Corée du Sud est donc « la moitié » des phases moderne et contemporaine de l'histoire de la Corée, depuis 1948.
La farouche résistance coréenne à l'occupation japonaise, menée notamment en Corée, en Chine et en Union soviétique par les troupes communistes de Kim Il-sung, vaut au gouvernement provisoire coréen en exil à Washington et dirigé par Syngman Rhee (이승만) d'obtenir des grandes puissances l'indépendance de son pays à la Conférence du Caire (1943). À la conférence de Potsdam, il est décidé que les quatre Grands (Union soviétique, États-Unis, Chine et Royaume-Uni) garantiront conjointement l'indépendance du pays.
Mais le sort de la Corée se révèle bientôt : peu après, l'URSS et les États-Unis décident de désarmer ensemble l'armée japonaise présente en Corée, les premiers au nord, les seconds au sud. Les États-Unis proposent le comme ligne de démarcation.
Entrée en guerre contre le Japon le , l'URSS franchit peu après la frontière coréenne, alors que les Américains ne débarquent en Corée que le , après la signature des actes de capitulation du Japon ayant entraîné le départ des troupes japonaises de Corée.
Dans la zone sud, Yo Unhyŏng (nationaliste de gauche) crée un « comité pour la préparation de l'indépendance de la Corée », à majorité communiste, qui proclame l'établissement d'une république populaire de Corée le 6 septembre opposé au gouvernement provisoire de Syngman Rhee.
Les États-Unis décident alors l'installation d'un gouvernement militaire à Séoul le 9. Le général Hodge, chef des troupes d'occupation américaines, supprime les comités de libération nationale, et maintient les fonctionnaires japonais et coréens de l'administration impériale japonaise, tout en confiant le maintien de l'ordre à la police japonaise. Contrairement à la Corée du Nord, la Corée du Sud n'a ainsi pas conduit d'épuration des collaborateurs pro-japonais de la nouvelle administration sud-coréenne.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
In recent decades, East and South-East Asia have became both politically and economically significant for the West and it is no longer possible to ignore the history and culture of this large portion of the world's population. Advanced studies on the vario ...
vignette|Minhwa représentant une divinité de la montagne et un tigre, figure récurrente dans l'art coréen.|alt=Peinture de style Minhwa présentant un homme en costume traditionnel de lettré néo-confucéen. Il est entouré par l'image d'un tigre, animal souvent associé à la Corée. L’Histoire de la Corée commence avec les premières traces d'occupation humaine entre et AP, dont des outils comme des bifaces et des pointes de flèches ou des harpons faits de pierre et d'os.
Au lendemain de la capitulation du Japon le , Kim Il-sung, qui avait dirigé l'Armée révolutionnaire populaire coréenne (ARPC) dans la résistance communiste coréenne à l'occupation japonaise, s'impose comme le principal dirigeant du pays en tant que secrétaire général du Parti du travail de Corée, issu de la fusion du Parti communiste et du Parti néo-démocratique de Corée. Conséquence du succès japonais dans la guerre sino-japonaise, le Japon considère la Corée comme partie de son territoire.
thumb|La péninsule coréenne divisée d’abord le long du nord, puis le long de la ligne de démarcation. thumb|Détail de la zone coréenne démilitarisée. La partition de la Corée en Corée du Sud et Corée du Nord est la conséquence du protectorat instauré en 1945 en Corée par les États-Unis et l'Union soviétique, après que la victoire de ces nations alliées, lors de la Seconde Guerre mondiale, contre l'empire du Japon, a mis un terme à la colonisation japonaise de la Corée.