Concept

Aberration de la lumière

vignette|La lumière en provenance de l'endroit 1 semblera provenir de l'endroit 2 pour un télescope en mouvement à cause de la vitesse finie de la lumière, c'est l'aberration de la lumière. L'aberration de la lumière est un phénomène optique qui se traduit par le fait que la direction apparente d'une source lumineuse dépend de la vitesse de celui qui l'observe (plus exactement de la composante de cette vitesse perpendiculaire à la direction d'observation), de la même façon que pour un passager d'un véhicule qui se déplace par exemple à l'horizontale, la pluie semble tomber depuis une direction située vers l'avant, et non selon la verticale. L'astronome James Bradley découvrit le phénomène en 1725 en étudiant les variations de la position apparente de l'étoile γ Draconis. Il lui fallut près de deux ans avant de comprendre ce phénomène et le publier. Il fournit ainsi la première confirmation scientifique de la rotation de la Terre autour du Soleil par l'observation des étoiles. La possibilité d'un déplacement apparent des étoiles comme conséquence du modèle copernicien avait été émise dès la fin du , mais c'est à un mouvement de parallaxe que la plupart des écrits faisaient allusion. Jusqu'à la fin du , aucune mesure fiable ne montre de mouvement apparent d'étoiles. L'aberration stellaire a été observée pour la première fois en depuis Uraniborg par l'astronome français Jean Picard (-) sur l'étoile polaire et avec un télescope à réticule. Picard a publié ses observations en . Mais il n'a pas su les interpréter bien qu'il tentât en vain de les expliquer par l'effet de parallaxe. Le phénomène d'aberration de la lumière avait fait l'objet de plusieurs études après que Ole Christensen Rømer eut mesuré pour la première fois la vitesse de la lumière en 1676. Plusieurs tentatives de mise en évidence, notamment par l'astronome britannique John Flamsteed en 1689 eurent lieu. Il fut observé de manière convaincante par Bradley au mois de avec l'étoile γ Draconis confirmé par ses observations supplémentaires en .

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