Dans le droit pénal de certains pays, une arrestation citoyenne est une arrestation d'un prévenu par de simples citoyens, qui n'ont pas à être policiers. L'arrestation citoyenne est légale dans plusieurs systèmes juridiques. En Australie, le pouvoir d'arrestation est accordé par la législation fédérale et d'État; cependant, le pouvoir exact accordé diffère selon le territoire de compétence. Le pouvoir d'arrêter pour une infraction fédérale est accordé par l'article 3Z du Crimes Act 1914. En vertu de la Loi, une personne qui n'est pas un agent de police peut, sans mandat, arrêter une autre personne si elle a des motifs raisonnables de croire que : l'autre personne commet ou vient de commettre un acte criminel; et la poursuite par sommation contre l'autre personne : n'assurerait pas la comparution de la personne devant un tribunal pour l'infraction; empêcherait la répétition ou la poursuite de l'infraction ou la commission d'une autre infraction; empêcherait la dissimulation, la perte ou la destruction de preuves relatives à l'infraction ; empêcherait le harcèlement ou l'interférence avec une personne qui peut être tenue de témoigner dans le cadre d'une procédure relative à l'infraction ; empêcherait la fabrication de preuves relatives à l'infraction ; ou ne préserverait pas la sécurité ou le bien-être de la personne. En droit pénal canadien, l'arrestation citoyenne est autorisée par l'article 494 du Code criminel : Aux États-Unis, un citoyen peut en arrêter un autre sans mandat pour un crime commis en sa présence. Cependant, les crimes pour lesquels cela est autorisé varient selon les États. Certains non-juristes pensent que l'arrestation citoyenne n'existe pas et que seuls les policiers peuvent arrêter des prévenus sans exception, tandis que d'autres personnes (souvent issues de mouvements complotistes) croient à tort que l'arrestation citoyenne leur permet d'arrêter n'importe qui pour n'importe quelle raison, y compris des motifs politiques.