Les Allemands de la Volga (en allemand : de ; en russe : ru, transl. , litt. « Allemands de la région de la Volga ») sont les descendants de colons allemands invités par Catherine à s'installer près des cours d'eau de la région de la Volga et sur les rives de la mer Caspienne. Ils avaient conservé la culture, les traditions, la langue et les confessions allemandes : le luthéranisme, le calvinisme, le mennonisme et le catholicisme. Beaucoup d'Allemands de la Volga émigrèrent vers l'Amérique du Nord et l'Argentine au milieu du . Après la révolution russe, un territoire autonome allemand est créé par un décret de Lénine du . Il est transformé en république socialiste soviétique autonome des Allemands de la Volga le . Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils furent déportés à compter du , à la suite de l'invasion allemande de l'URSS. Par un décret du , ceux qui n'avaient pas pu quitter l'URSS avaient été réhabilités. Néanmoins, après la chute de l'URSS, à partir de 1991, un grand nombre émigrèrent vers l'Allemagne.
vignette|gauche|Allemands de la Volga réfugiés en Prusse-Occidentale, entre 1920 et 1925.
C'est à partir de que des populations germaniques principalement luthériennes, mais aussi catholiques, provenant surtout du Sud-Ouest de l'Allemagne, de Hesse, de Rhénanie, du Palatinat mais aussi de l'Alsace commencèrent à s'installer dans la région de la Volga, aux environs de Saratov, à l'invitation de qui souhaitait coloniser ces vastes zones steppiques et presque inhabitées.
Après avoir détrôné son époux , la princesse allemande Sophie Fredericke Auguste von Anhalt-Zerbst, née à Stettin, monta sur le trône, sous le nom de dite « la Grande ». Elle enleva à l'Empire ottoman par ses conquêtes un peu plus de de territoire (notamment vers l'actuelle Ukraine en Nouvelle Russie). Or ces terres n'étaient que peu, et lentement, colonisées par les populations russes et n'étaient donc pas assez cultivées ou habitées.