vignette|Le Christ baptisé par saint Jean dans le Jourdain. Dans différentes traditions religieuses, « fils de Dieu » est un titre qui a été attribué à divers personnages et personnalités à travers l'histoire. On trouve notamment l'expression « fils de Dieu » dans la Torah, dans divers passages de la littérature judaïque extra-biblique, et dans le Nouveau Testament au sujet de Jésus-Christ, écrit avec une majuscule (Fils de Dieu). Le titre apparaît également dans les religions orientales antiques pour désigner dans certains panthéons des divinités, fils d'un dieu plus important ou du dieu suprême, dans diverses traditions, des demi-dieux comme le Sumerien Gilgamesh, des rois remarquables ou certains hommes auxquels sont prêtées des qualités surhumaines. En Égypte antique, les pharaons étaient les fils du dieu solaire Rê. Bien que les références à un ou plusieurs « fils de Dieu » peuvent occasionnellement être trouvées dans les écritures hébraïques, elles ne désignent jamais une descendance physique de Dieu. Rabbi Shimon ben Yohaï a maudit ceux qui utilisent l'expression « fils de Dieu », étant donné que Dieu ne s'est jamais marié et n'a jamais eu d'enfants. Dans la Genèse, il est dit : « Les fils de Dieu eurent des rapports avec les filles des hommes ». Une interprétation de ce verset fait des « fils de Dieu » les fils de Seth et des « filles des hommes » les filles de Caïn. Pour Flavius Josèphe, les fils de Dieu sont des anges déchus. « Elohim » signifie à la fois Dieu et juge, et les b'néï Elohim peuvent être réinterprétés au sens de « fils du juge » au lieu de « fils de Dieu ». Deux occurrences décrivent figurativement des rois de cette époque comme « fils de Dieu ». Le roi est lié au roi suprême qui est Dieu. Ces termes sont souvent utilisés dans un sens général pour dire que le peuple croyant sont des « enfants de Dieu ». Lorsqu'il est utilisé dans ce contexte, le terme référence est Israël ou le peuple en général, mais ne fait pas référence au Messie chrétien.