Concept

Siddour

Résumé
vignette|Livre de prière sépharade de 1803, dans la collection du musée juif de Suisse. Le siddour (hébr. סידור pluriel סידורים siddourim) formé à partir de la racine סדר qui signifie "ordre" désigne un livre de prière regroupant l'ensemble des prières journalières pour les jours ouvrés, yemey 'hol, le shabbat ainsi que les principaux textes des fêtes les plus importantes (essentiellement la Amida des fêtes). En outre, il contient un certain nombre de textes liturgiques, de bénédictions en usage dans la liturgie domestique et parfois les extraits du Pentateuque lus lors des offices du matin des lundi et jeudi. Les prières sont longtemps restées orales respectant en cela l'interdit de mettre par écrit la Loi orale. L'officiant les connaissait par cœur. Puis, le nombre des ajouts et des prières augmentant, les officiants avaient à leur disposition des rouleaux contenant les piyyoutim ainsi que les passages intercalés dans les offices des grandes fêtes. D'autre part, selon la Loi orale, il suffit de répondre amen à l'officiant pour s'être acquitté de l'obligation de réciter une bénédiction ou toute autre prière. Les vicissitudes historiques du Peuple juif (massacres, expulsions, etc.) et, par la suite, la création de nombreuses communautés juives hors de la Palestine et l'enrichissement de la liturgie par de nombreux piyyoutim et bénédictions, ont rendu nécessaire la mise par écrit de ces bénédictions. C'est ainsi que vers le de notre ère est apparu le siddour. Il existe différents Siddourim, non seulement suivant les époques, mais également suivant le rite suivi par la communauté dont il est issu.Quel que soit le nousa'h (rite), le siddour est structuré plus ou moins toujours de la même manière en suivant l'ordre chronologique de la journée, du lever au coucher du soleil. Chaque communauté juive a développé son propre nousah (rite - hébreu נוסח ). Les trois plus importants nous'haot : Ashkénaze pour les communautés juives franco rhénanes, dont le rite de Francfort sur le Main en est le plus connu Sfard pour les communautés d'Europe orientale, polono-russes, à ne pas confondre avec le suivant Séfarade pour les communautés juives d'Afrique du Nord.
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