Hazzanvignette|Chant à la synagogue de Vienne. Le hazzan (hébreu : חַזָּן « superviseur », khazn selon la prononciation judéo-allemande, hassan selon la prononciation judéo-espagnole) est une figure du culte juif. Il est originellement responsable de la bonne tenue des offices mais son rôle s’élargit vers l’ère des gueonim pour se confondre avec celui de l’officiant de la prière, et devenir l’équivalent du chantre dans la liturgie chrétienne. Il maîtrise par conséquent la cantillation liturgique des textes hébraïques et les arts vocaux, dirigeant la prière chantée de la synagogue.
Nahmanidethumb|Le Ramban, peinture murale à Acre (Israël)Moïse Nahmanide (en משה בן נחמן גירונדי Moshe ben Nahman Gerondi, acronyme : רמב"ן Ramban, en Bonastruc ça Porta, en ) est un rabbin du (Gérone, 1194 - Acre, 1270). Figure importante du judaïsme, il est contraint de devenir vers la fin de sa vie le représentant des Juifs lors de la disputation de Barcelone. Ses propos ayant été jugés blasphématoires envers le christianisme, il émigre en 1267 en Palestine où s'affrontent alors Croisés et Mamelouks.
Sephardic law and customsSephardic law and customs are the law and customs of Judaism which are practiced by Sephardim or Sephardic Jews ( "Jews of Spain"); the descendants of the historic Jewish community of the Iberian Peninsula, what is now Spain and Portugal. Many definitions of "Sephardic" also include Mizrahi Jews, most of whom follow the same traditions of worship as those which are followed by Sephardic Jews. The Sephardi Rite is not a denomination nor is it a movement like Orthodox Judaism, Reform Judaism, and other Ashkenazi Rite worship traditions.
HaftarahLa haftarah (en hébreu : הפטרה - haftara ou haftarot au pluriel) est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à la synagogue après la lecture de la parasha, lors du chabbat ou des jours de fêtes juives. Le texte institué pour chaque occasion a un thème en rapport avec la parasha correspondante. Des bénédictions sont lues avant et après la lecture chantée de la Haftarah par un membre du miniane. On lisait la haftarah au moins dès environ l'an 70, quoique peut-être pas obligatoirement, ni dans toutes les communautés, ni à chaque chabbat.
LiturgieLe mot liturgie (du grec / leitourgía ; « le service du peuple ») désigne l'ensemble des rites, cérémonies et prières dédiés au culte d'une ou plusieurs divinité(s), tels qu'ils sont définis selon les règles éventuellement codifiées dans des textes sacrés ou une tradition. Ce terme s'applique le plus souvent à la religion chrétienne où il désigne un culte public et officiel institué par une Église. Un liturgiste est un spécialiste de la liturgie.
Birkat Hamazon250px|vignette|droite La Birkat Hamazone (en hébreu ברכת המזון, litt. « bénédiction de la nourriture », Bentschen, בענטשן en yiddish) est la prière juive après le repas. Les Juifs récitent la Birkat Hamazone, selon les prescriptions de la Halakha, après un repas qui comprend du pain (levé ou non levé) fait d'une ou plusieurs céréales parmi le blé, l'orge, le seigle, l'avoine ou l'épeautre. Il existe une controverse rabbinique quant à savoir si la Birkat Hamazone doit être faite après avoir mangé certains aliments ressemblant à du pain comme des petits pains ou de la pizza.
YigdalYigdal (יִגְדָּל « Que soit magnifié [l’Elohim vivant] ») est un hymne juif qui occupe dans plusieurs rites liturgiques une place d’honneur aux côtés d’Adon olam en introduction de l’office matinal et en conclusion de la prière du soir. Versifié et suivant strictement la métrique de la poésie liturgique séfarade, il met en vers les treize articles énoncés par Maïmonide comme obligatoires pour la doctrine juive. Le texte est le même pour l’ensemble des rites mais les ashkénazes ne chantent que treize vers tandis que les séfarades concluent par un verset récapitulatif (en bleuté).
Guenizavignette|Guéniza au cimetière juif de Calcuta (Inde) Une gueniza ou guenizah (héb. : he « [endroit de mise en] dépôt » ; pluriel guenizot) est la pièce d’une synagogue servant d’entrepôt, principalement pour des ouvrages traitant de sujets religieux rédigés en hébreu, devenus inutilisables, en attendant de les enterrer dans un cimetière, car il est interdit de jeter des documents écrits comportant l’un des sept Noms de Dieu qu’on ne peut effacer, y compris des lettres personnelles et des contrats légaux qui s’ouvrent par une invocation de Dieu.
Qedousha (prière)La qedousha (קדושה « sanctification ») est un passage de la liturgie juive. Basé sur Isaïe 6:3 et Ezéchiel 3:12, il décrit la sanctification de Dieu par un chœur d’anges auquel se joint l’assemblée des fidèles. Il en existe plusieurs déclinaisons selon qu’il accompagne la répétition de l’officiant, la lecture du shema Israël ou l’étude qui conclut l’office, et chaque rite en possède sa propre version. La sanctification de Dieu au cours de la liturgie est une coutume établie à l’époque de la Mishna (Tossefta Berakhot 1:11), et l’on en attribue l’instauration aux gens de la Grande Assemblée.
Shekhinavignette|La gloire de Dieu (shekhina) entrant dans le tabernacle. Shekhina (ou Chékhina, שכינה) est un mot féminin hébraïque signifiant Présence divine, utilisé pour désigner la présence de Dieu parmi son peuple, le peuple d'Israël ou l'immanence divine dans le monde, particulièrement dans le Temple de Jérusalem. Le terme Shekhinah dérive de la racine hébraïque שכן.