La haftarah (en hébreu : הפטרה - haftara ou haftarot au pluriel) est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à la synagogue après la lecture de la parasha, lors du chabbat ou des jours de fêtes juives.
Le texte institué pour chaque occasion a un thème en rapport avec la parasha correspondante. Des bénédictions sont lues avant et après la lecture chantée de la Haftarah par un membre du miniane.
On lisait la haftarah au moins dès environ l'an 70, quoique peut-être pas obligatoirement, ni dans toutes les communautés, ni à chaque chabbat. Le Talmud mentionne qu'une haftarah a été lue en présence du rabbi Eliezer ben Hyrcanos. Le Nouveau Testament de son côté dit que la lecture des Prophètes était une partie commune du service de chabbat, semble-t-il avant l'an 70, du moins dans les synagogues de Jérusalem et pas nécessairement selon un calendrier fixe.
Diverses théories ont été proposées quant à l'origine de ces lectures. La plus courante, celle du rabbi David Aboudirham ( sc.), les fait remonter à la domination séleucide, comme substitut à la lecture de la Torah qu'Antiochos IV vers -167 avait fait interdire. De leur côté les rabbi Reuvein Margolies (en) et Samson Raphael Hirsch ont suggéré que ces lectures ont été introduites pour lutter contre les sectes qui réduisaient la Bible hébraïque à la seule Torah.
La sélection des Nevi'im (Prophètes) lue comme haftarah n'est pas toujours la même dans toutes les communautés. Quand l'usage diffère, cette liste l'indique comme suit:
A = Rite Ashkénaze (AF=Francfort-sur-le-Main; AH=Habad);
I = Rite Italien;
S = Rite Séfarade et Rite égyptien (SI=Péninsule Ibérique; SM=Égypte; SN=Maghreb)
Y = Rite Yéménite ;
Q = Rite Karaïte.
Quand ces lettres n'apparaissent pas, le rite est le rite commun.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
La Lecture de la Torah (en hébreu : קריאת התורה Qriat HaTorah) suit un rite défini depuis plus de deux millénaires, à la suite de la destruction du Premier Temple de Jérusalem, et toujours scrupuleusement suivi par les adhérents du judaïsme orthodoxe. Des mouvements récents, comme le judaïsme réformé ou le judaïsme traditionaliste, ont réalisé des aménagements, mais sans apporter de changements à la base. La lecture d'une section du Pentateuque dans un parchemin de Torah fait partie de l'office de certains jours.
alt=Des carnavals et des célébrations de Pourim aux villes israéliennes (un film de la deuxième chaîne israélienne).|vignette|288x288px|Des carnavals et des célébrations de Pourim aux villes israéliennes (film de la deuxième chaîne israélienne). Pourim est une fête juive d’origine biblique et d’institution rabbinique, qui commémore les événements relatés dans le Livre d’Esther : la délivrance miraculeuse d’un massacre de grande ampleur, planifié à l'encontre des Juifs par Haman l’Agaggite dans l’Empire perse sous le règne d’Assuérus ().
vignette|Une bar-mitsvah au Mur occidental. vignette|Un jeune bar-mitsvah officie au Kotel. La bar-mitsvah (en hébreu : he) est le statut de majorité religieuse acquis par les jeunes garçons juifs, à l’âge de . Par extension, l'expression désigne aussi la cérémonie facultative célébrant ce passage. L’équivalent féminin est la bat-mitsvah, par laquelle la jeune fille juive atteint sa majorité religieuse, à l’âge de . Une cérémonie peut être célébrée, généralement dans la sphère familiale.