Résumé
Une flavoprotéine est une classe de transporteurs protéiques d'électrons, intervenant dans la chaîne respiratoire. Les gènes codant cette famille aussi dite de gènes photoactifs sont retrouvés, nombreux et diversifiés, dans une grande partie du règne du Vivant, des Archaea aux Mammifères en passant par les plantes et les champignons (dont les levures). Cette classe regroupe des protéines d’une taille de 50 à , longue de 500 à 700 acides aminés. Une flavoprotéine est une protéine qui contient toujours une flavine, flavine dérivée de la riboflavine (ou vitamine B2). Il s'agit donc d'une déshydrogénase fonctionnant avec une coenzyme : le FAD (flavine adénine dinucléotide) ou le FMN (flavine mononucléotide). Au sein de la classe des flavoprotéine, cette famille des cryptochromes/photolyases présente des particularités rares dans le monde du Vivant (C'est l'une des très rares familles de flavoprotéines pouvant catalyser une réaction biochimique à partir d'énergie lumineuse). Toutes les protéines de cette famille partagent des domaines photoactifs identiques, et elles lient toutes des pigments photoactifs similaires (FAD et MTHF). Elles sont toujours liées à deux chromophores comme cofacteur : une ptérine (MTHF ou méthényltétrahydrofolate) et une flavine (FAD ou flavine adénine dinucléotide).Au cours de l'évolution, les photolyases auraient été des ancêtres des cryptochromes (qui auraient alors perdu ou partiellement perdu la fonction de réparation de l'ADN, en acquérant un nouveau rôle dans la signalisation. Cette famille est composée de 3 grandes catégories (structurellement très proches) : Les photolyases de dimères cyclobutane pyrimidine (CPD) Les photolyases pour les dimères pyrimidine-pyrimidone (photoproduits 6-4) Les cryptochromes (CRY), plus rares dans le monde vivant (retrouvés chez les végétaux supérieurs et chez les animaux, mais uniquement chez quelques autres espèces eucaryotes (algues, champignons) et procaryotes). Ces cryptochromes sont uniquement activés par la lumière bleue ou bleue-verte ; et ils réagissent aussi à certains types de champs magnétiques, par des mécanismes encore mal compris.
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