Aaron Swartz, né le à Highland Park, près de Chicago, et mort le à New York, est un informaticien, écrivain, militant politique et hacktiviste américain.
Fervent partisan de la liberté numérique, il consacra sa vie à la défense de la « culture libre », convaincu que l'accès à la connaissance est un moyen d'émancipation et de justice.
Aaron Swartz a eu une influence décisive dans l’essor d’Internet. Il participa au développement de plusieurs techniques, notamment le format flux ou encore celle des licences Creative Commons (CC). Sa contribution ne s'arrête pas au plan technique, il fut aussi connu pour ses efforts de démocratisation de l’information sur le web en manifestant contre des projets de loi tels que la Stop Online Piracy Act (SOPA).
Écrivain prolifique sous différentes formes (blogs, pamphlets politiques, textes de conférences), l'ouvrage Celui qui pourrait changer le monde (paru en français en 2017) rassemble ses principaux textes qui reflètent son engagement intellectuel sur des enjeux sociétaux dont le droit d'auteur, la liberté d'accès des connaissances et des savoirs dont les publications scientifiques ou la transparence en politique.
Il a étendu ses réflexions dans le domaine de la sociologie, l'éducation civique et politique.
Il se suicide le à l'âge de dans son appartement. Son procès fédéral en lien avec des accusations de fraude électronique devait débuter le mois suivant.
thumb|gauche|Aaron Swartz en 2002 aux côtés de Lawrence Lessig à l'occasion du lancement de Creative Commons.
Aaron Swartz naît le à Chicago dans une famille juive. Il est l’aîné de trois frères et grandit à Highland Park, Illinois, dans la banlieue de Chicago. Sa mère Susan est femme au foyer et son père Robert Swartz, était le fondateur d'une entreprise éditant des logiciels informatiques.
Son grand-père, William Swartz, présidait une entreprise d’enseignes et s'était engagé dans l'organisme Pugwashi, prônant le désarmement, et qui remporta le prix Nobel de la Paix en 1995.