Le est institué par le traité du Bardo du au terme d'une rapide conquête militaire. Il faisait partie de l'Afrique française du Nord avec l'Algérie française et le protectorat du Maroc, et plus largement de l'Empire colonial français. La souveraineté tunisienne est réduite à néant dès 1883, le bey se contentant de signer les décrets et lois préparés par le résident général de France en Tunisie. Si l'administration tunisienne au niveau local reste en place, elle se contente de faire le lien entre la population tunisienne et les nouvelles administrations formées sur le modèle de ce qui existe en France. Le budget du gouvernement tunisien est rapidement assaini ce qui permet de lancer de multiples programmes de constructions d'infrastructures (routes, chemins de fer, ports, phares, écoles, hôpitaux, etc.) qui transforment complètement le pays avant tout au profit des colons, en majorité italiens dont le nombre augmente rapidement. Toute une législation foncière est mise en place permettant l'acquisition ou la confiscation de terres afin de créer des lots de colonisation revendus aux colons français qui s'approprient ainsi les meilleures surfaces cultivables.
Il faut attendre 1920 pour voir la création du premier parti nationaliste, le Destour, mais son activité politique diminue rapidement à partir de 1922. L'arrivée des premières générations de Tunisiens instruites dans les universités françaises relance le mouvement nationaliste. Un nouveau parti, le Néo-Destour, est créé en 1934 dont les méthodes beaucoup plus violentes, montrent rapidement leur efficacité. La répression policière ne fait qu'accentuer la mobilisation du peuple tunisien. L'occupation du pays en 1942 par l'armée allemande et la déposition forcée de Moncef Bey en 1943 par les autorités françaises renforcent l'exaspération de la population. Aux termes de trois ans de guérilla, l'autonomie interne est accordée en 1955. Le protectorat est finalement aboli le .
Le protectorat français trouve sa place dans un contexte d'affaiblissement progressif du pouvoir beylical.
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L'histoire des Juifs en Tunisie s'étend sur près de deux mille ans. Attestée au mais sans doute plus ancienne, la communauté juive en Tunisie croît à la suite de vagues d'immigration successives et d'un prosélytisme important créant des communautés de Berbères juifs. Toutefois, son développement est freiné par des mesures anti-juives à partir de l'édit de Milan en 313 et à l'époque de l'exarchat de Carthage dans l'Empire byzantin.
Le beylicat de Tunis, parfois appelé royaume de Tunis ou régence de Tunis par des sources occidentales anciennes, est le régime politique de facto de la Tunisie du au . Il est instauré par Hussein Bey après sa victoire sur les deys et la fondation de la dynastie des Husseinites. Bien que faisant nominalement partie de l'Empire ottoman, le beylicat de Tunis jouit d'une quasi-indépendance et les beys règnent en monarques absolus. Toutefois, en 1861, la Tunisie voit la rédaction de la première Constitution du monde arabe, inspirée en partie des réformes ottomanes.
Bizerte ou Banzart (بنزرت ) est une ville du nord de la Tunisie située entre la mer Méditerranée et le lac de Bizerte. Elle est le chef-lieu d'un gouvernorat peuplé de plus d'un demi-million d'habitants. La ville compte en 2014. vignette|gauche|Vue aérienne de Bizerte en 2012. Elle se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tunis, la capitale du pays, et à cinq kilomètres du cap Blanc, la pointe septentrionale de l'Afrique. La ville se situe à la pointe sud-est d'un isthme sur la rive nord du canal de Bizerte reliant la mer au lac de Bizerte.
This dissertation interrogates postcolonial cities’ syncretic territories, using Huế’s mnemonic sites – historically and culturally significant locales that aid in remembrance – to explore displaced communities’ cohabitation tactics and decolonization effo ...