Pygmée (en grec ancien / pugmaîos : « haut comme le poing ») désigne un individu appartenant à des populations spécifiques caractérisées par leur petite taille, inférieure à de haut. Il ne s'agit pas de nanisme au sens médical du terme.
Le terme « Pygmée » englobe différents groupes ethniques disséminés le long de l'équateur dans de nombreux États de l'Afrique centrale actuelle, ce sont notamment les Baka, les Aka, les Mbuti (ou Bambuti), les Babongo, les Babinga ou les Efe. Les Pygmées partagent entre eux un mode de vie traditionnel basé sur la chasse et la cueillette de produits forestiers, et une culture commune qui accorde une grande importance à la musique et la danse.
Ces groupes de chasseurs-cueilleurs-pêcheurs sont aujourd'hui confrontés à une précarisation croissante et leur culture se trouve menacée. De nombreux groupes sont sédentarisés.
Certains acteurs, appartenant ou non à ce groupe, jugent le mot « Pygmée » comme péjoratif, voire insultant, et préfèrent utiliser des appellations comme « populations autochtones » ou « peuples de la forêt », ou utilisent directement les noms des ethnies concernées.
On utilise plutôt le terme Négritos pour désigner les populations de petite taille et à peau noire vivant dans le sud-est asiatique. « Pygmée » est aussi employé comme adjectif pour définir certaines espèces animales caractérisées par leur taille réduite.
D'un point de vue anthropologique, le terme « Pygmée » désigne les populations, souvent chasseuses et vivant dans les forêts équatoriales africaines, caractérisées par leur petite taille, estimée entre pour les plus petits et pour les plus grands. Ce terme est fréquemment considéré comme péjoratif par les organisations de défense des droits de l'Homme et les gouvernements d'Afrique centrale notamment celui de la République du Congo. Les différents peuples Pygmées se reconnaissent entre eux comme pygmées et sont reconnus comme tel par les non-pygmées.
Les Pygmées et les Bantous auraient une origine commune ancienne de selon l'étude de l'ADN mitochondrial ou d'après une autre étude basée sur l'ADN nucléaire.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
On nomme « Bantous » (« bantu » signifie « humains » en kikongo) les locuteurs des langues bantoues (environ quatre cent cinquante langues) sur le continent africain. Ils sont répartis du Cameroun aux Comores et du Soudan à l’Afrique du Sud. Le terme de « Bantu » est proposé par l'Allemand Bleek à la fin du . Les groupes bantous ont des structures sociales et politiques différentes, leur seule caractéristique commune est linguistique avec l'utilisation d'un système de classes et non de sexes.
L’Homme de Florès (Homo floresiensis) est une espèce éteinte du genre Homo, dont des fossiles ont été découverts en 2003 dans la grotte de Liang Bua, sur l'île indonésienne de Florès. Les outils lithiques trouvés sur le site couvrent une période allant de , tandis que les fossiles humains ont été datés en 2016 entre avant le présent. Homo floresiensis était de petite taille (entre ), peut-être en raison d'un processus de nanisme insulaire, à l'instar d'autres populations de l'île.
L'expansion bantoue est le nom donné à une longue série de migrations, s'étendant sur plusieurs millénaires, des locuteurs du proto-bantou à l'intérieur du continent africain. Elle est décrite comme le plus grand événement migratoire de la préhistoire africaine. C'est une constatation linguistique qui est à l'origine de l'hypothèse d'une migration bantoue : quelques langues parlées en Afrique sub-équatoriale sont remarquablement proches (par leur vocabulaire et leur morphologie), ce qui permet de supposer qu'elles dérivent d'une proto-langue commune.
The evolutionary history of the human pygmy phenotype (small body size), a characteristic of African and Southeast Asian rainforest hunter-gatherers, is largely unknown. Here we use a genome-wide admixture mapping analysis to identify 16 genomic regions th ...