Nirukta (devanāgarī: निरुक्त) signifie en sanskrit « explication, interprétation, étymologie, herméneutique ». Nirukta ou Nirvacanaśāstra désigne aussi l'une des six disciplines annexes du Veda (Vedāṅga). La seule œuvre de base que l'on en ait conservé est le Nirukta de Yāska et concerne l'étymologie de mots védiques.
Rédigé en sanskrit ancien ou védique, le Nirukta (terme sanskrit signifiant explication ou interprétation étymologique) se présente comme un commentaire sur les nighaṇṭu, lesquels sont des glossaires de mots rares ou obscurs contenus dans les Veda. .
Ces ‘étymologies‘ ne sont toutefois pas des étymologies historiques, le sanskrit n’étant pas considéré comme sujet à évolution. Ce malentendu provient de l’utilisation de la dérivation qui rappelle celles de l’étymologie historique. Les auteurs modernes préfèrent parler d’analyse sémantique (Kahrs) ou d’étymologie sémantique (Bronkhorst, soulignant que le grec etymos signifie ‘vrai’). Le nirukta propose souvent des interprétations quand une dérivation grammaticale n’est pas possible, mais parfois aussi en parallèle à celle-ci. Ces étymologies « peuvent être considérées comme abusives. Quoi qu'il en soit, elles n'en demeurent pas moins des réalités psychologiques de la mentalité indienne. ». Yāska ne s’oppose pas à la grammaire, mais considère le nirukta comme un complément de celle-ci. Souvent plusieurs étymologies sont données. Yāska s’efforce de rationaliser et de séculariser les étymologies des Brahmana. Ces dernières ont un effet ‘magique’ pour celui qui les connaît, elles révèlent des couches secrètes du langage et font presque toujours référence à un mythe. Ces aspects religieux ne se retrouvent plus chez Yāska et Bronkhorst en conclut que ses points de vue religieux n’appartiennent plus à la période védique. La dimension mystique de ces étymologies restera cependant culminante avec le tantrisme.
Yāska donne aussi au deuxième chapitre quelques règles à ses étudiants pour la création d’étymologies : ils doivent se laisser guider par le sens du mot, se baser sur la similarité de syllabes, sinon au moins d’un son.
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Yāska was an ancient Indian grammarian and linguist [est. 7th–5th century BCE(disputed)]. Preceding Pāṇini [est. 7th–4th century BCE(disputed)], he is traditionally identified as the author of Nirukta, the discipline of "etymology" (explanation of words) within Sanskrit grammatical tradition and the Nighantu, the oldest proto-thesaurus in India. Yaska is widely regarded as the precursive founder of the discipline of what would become etymology in both the East and the West.
Le symbolisme phonétique, ou la phonosémantique, est un phénomène linguistique qui consiste en un rapport motivé entre le son et le sens (la phonétique et la sémantique) des langues naturelles. (Dictionnaire de linguistique, Larousse, 1973, ). Soutenir , c'est affirmer (Oswald Ducrot et Jean-Marie Schaeffer, Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, Seuil, 1995, ). Exemple : Plutarque fait un rapprochement entre le mot Πἀντα (panta, « tout ») et le mot Πἐντε (pente, « cinq »), pour identifier symboliquement le monde au nombre cinq.
thumb|Manuscrit du Rig-Véda en devanāgarī (début du ). Le Rig-Veda ou Ṛgveda (devanāgarī : sa, en IAST Ṛgveda) est une collection d'hymnes (sūkta) sacrés ou encore d'hymnes de louanges de l'Inde antique composés en sanskrit védique. Il fait partie des quatre grands textes canoniques (Śruti) de l'hindouisme qui sont connus sous le nom de Veda. C'est l'un des plus anciens textes existant en langue indo-européenne. Sa composition remonte entre 1500 et 900 selon les indologues, les philologues et les linguistes.