Le , aussi appelé ou plus simplement dentiste, est un professionnel de santé médical habilité à pratiquer l'odontologie. Titulaire d'un diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire ou en médecine dentaire dans la plupart des pays, il assure la prévention, le diagnostic et le traitement des anomalies et maladies congénitales ou acquises, réelles ou supposées, de la bouche, des dents, des maxillaires et des tissus attenants.
En France, la profession est marquée par sa profonde tradition libérale : neuf praticiens sur dix exercent sous ce régime individuellement ou en association au sein d'un cabinet dentaire. Suivant la nature de l'intervention, le chirurgien-dentiste libéral peut être appelé à pratiquer en milieu hospitalier dans un service d'odontologie, de chirurgie maxillofaciale ou en bloc opératoire. Une part non négligeable de chirurgiens-dentistes est également salariée, soit en cabinet libéral, soit au sein de structures de santé telles que l'hôpital public (service d'odontologie), les cliniques privées, les centres de soins (mutualistes ou communaux) ou encore le service de santé des armées (SSA).
Dans la religion catholique, la sainte patronne des chirurgiens-dentistes est Apolline d'Alexandrie.
La phobie des soins dentaires et du chirurgien-dentiste s'appelle l'odontophobie (du grec ancien , « dent » et , « effroi, peur »).
Le terme est un syntagme nominal apparu en 1728 au sein de la littérature française, à travers l'œuvre du chirurgien Pierre Fauchard intitulée Le Chirurgien Dentiste, ou Traité des Dents.
Cette unité syntaxique est constituée d'un noyau, « dentiste », et d'un terme satellite, « chirurgien ».
« Chirurgien » : nom commun composé de chirurgie et du suffixe -ien, apparu dans la littérature française en 1175.
« Chirurgie » : du latin chirurgia, lui-même issu du grec ancien χειρουργία, kheirourgía, désigne une activité manuelle (kheir : les mains ; ergon : l'œuvre. Littéralement l'œuvre des mains). Ce terme apparaît en 1171 au sein de la littérature française.