thumb|upright=1.5|Le chat domestique, même élevé à l'intérieur, manifeste l'instinct de chasser les oiseaux.
L’instinct est la totalité ou partie héréditaire et innée des comportements, tendances comportementales et mécanismes physiologiques sous-jacents des animaux. Il est présent sous différentes formes chez toutes les espèces animales. Son étude intéresse nombre de sciences : biologie animale (éthologie et phylogénie), psychologie, psychiatrie, anthropologie et philosophie. Chez l'humain, il constitue la nature qui s'oppose traditionnellement au concept de culture.
La science qui a pour objet l'étude de l'instinct et du comportement en général est l'éthologie, ses fondations furent élaborées par Konrad Lorenz (1903-1989), Nikolaas Tinbergen (1907-1988) et Karl von Frisch (1886 - 1982), dans la première moitié du . Ils reçurent conjointement, en 1973, le prix Nobel de physiologie ou médecine pour leurs découvertes concernant « l'organisation et la mise en évidence des modes de comportement individuel et social ». Il s'agit du seul prix Nobel jamais remis à des spécialistes du comportement.
Les méthodes et théories de l'éthologie objective furent introduites progressivement, dans le dernier quart du , de manière disparate en psychologie et en anthropologie. Notons son intégration dans la spécialisation de l'anthropologie qu'est l'étude des grands singes (primatologie) réalisée dans la deuxième moitié du par des spécialistes, maintenant célèbres, tels Louis Leakey (1903-1972), Jane Goodall (née en 1934), Dian Fossey (1932-1985), Desmond Morris (né en 1928) et Birutė Galdikas (né en 1946). La stricte utilisation des méthodes de l'éthologie pour l'étude des comportements instinctifs chez l'homme fut réalisé par Irenäus Eibl-Eibesfeldt (né en 1928) ; fondateur de l'école d'éthologie humaine, il dirige depuis 1975 l'institut Max Planck de Physiologie Comportementale. Nous devons à W.C. Mc. Grew et N. Blurton-Jones l'utilisation de l'éthologie pour l'étude des enfants en bas âge (depuis la naissance jusqu'à cinq ans).
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En biologie, l'adaptation peut se définir d’une manière générale comme l’ajustement fonctionnel de l’être vivant au milieu, et, en particulier, comme l’appropriation de l’organe à sa fonction. L’adaptation correspond à la mise en accord d'un organisme vivant avec les conditions qui lui sont extérieures. Elle perfectionne ses organes, les rend plus aptes au rôle qu’ils semblent jouer dans la vie de l’individu. Elle met l’organisme tout entier en cohérence avec le milieu.
thumb|right|300px|Une comparaison du cerveau de différents mammifères. « Intelligence animale » est une expression renvoyant aux capacités cognitives des animaux et à leur étude. Le sujet a donné lieu à de nombreux travaux dont les résultats offrent non seulement une meilleure compréhension du monde animal mais aussi, par extension, des pistes pour l’étude de l'intelligence humaine. Différents groupes d'espèces se démarquent par leurs aptitudes intellectuelles lors des recherches sur l'éthologie cognitive.
thumb|upright=1.5|Le chat domestique, même élevé à l'intérieur, manifeste l'instinct de chasser les oiseaux. L’instinct est la totalité ou partie héréditaire et innée des comportements, tendances comportementales et mécanismes physiologiques sous-jacents des animaux. Il est présent sous différentes formes chez toutes les espèces animales. Son étude intéresse nombre de sciences : biologie animale (éthologie et phylogénie), psychologie, psychiatrie, anthropologie et philosophie.
Déplacez-vous dans l'augmentation sensorielle et la mécanique d'interaction dans la robotique humaine, couvrant la communication haptique, les avantages de l'interaction motrice, et la théorie du jeu différentiel.
Smooth social interactions in everyday life rely on spontaneous understanding of emotions and intentions of others, conveyed by subtle social cues, such as gaze and facial expressions. In individuals