Intelligence animale

Résumé

thumb|right|300px|Une comparaison du cerveau de différents mammifères. « Intelligence animale » est une expression renvoyant aux capacités cognitives des animaux et à leur étude. Le sujet a donné lieu à de nombreux travaux dont les résultats offrent non seulement une meilleure compréhension du monde animal mais aussi, par extension, des pistes pour l’étude de l'intelligence humaine. Différents groupes d'espèces se démarquent par leurs aptitudes intellectuelles lors des recherches sur l'éthologie cognitive. Les grands singes, les dauphins, les éléphants et les corvidés (pies, corbeaux), qui peuvent se reconnaître dans un miroir, les chimpanzés et les corvidés qui fabriquent des outils, les perroquets qui peuvent tenir une conversation structurée, comprendre la notion de zéro et communiquer avec plus de huit-cents mots, les éléphants qui ont un comportement singulier face à leur mort et les cétacés au langage complexe en sont quelques exemples. D'autres animaux tels les rats, les cochons et les pieuvres ont intéressé les chercheurs par leur capacité de raisonnement. Certains animaux à l’organisation sociale particulière, dits « animaux eusociaux », ont une intelligence individuelle limitée mais forment cependant des communautés capables d'adaptation intelligente lorsqu'ils sont en groupe : on parle alors d'Intelligence collective, comme c'est le cas chez les insectes sociaux. Il n'existe pas de définition universellement acceptée de l'intelligence, mais on peut la définir et la mesurer comme la vitesse et le degré de réussite avec lesquels les animaux (y compris les humains) résolvent les problèmes qui se posent à eux pour survivre dans leur environnement naturel et social. Il existe une distinction entre l'« intelligence », concept abstrait, et le « comportement intelligent », phénomène observable et mesurable. L'intelligence n'est pas une propriété biologique comme la taille du cerveau, mais une abstraction fondée sur des jugements de valeur au sujet du comportement d'un organisme.

Source officielle

https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_animale

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Sous l’effet de la pandémie Covid-19, notre mode d’habiter et nos logements revêtent une importance nouvelle. C’est à ces bouleversements que tente de répondre mon projet qui s’inscrit dans la continuité de mon énoncé « Vivre ensemble à l’heure du coronavirus ». L’enjeu du projet est le développement de logements coopératifs qui permettent, grâce à la circulation et aux espaces communs conviviaux, de respecter une distanciation physique sans pour autant créer une distanciation sociale ou un isolement. Une attention particulière a été portée à la typologie qui offre une grande flexibilité — verticale, horizontale ou par zones — et un confort par son équilibre entre espaces communs et privatifs. Le bâtiment de volumétrie verticale — situé à l’Est de la place Beaulieu à Lausanne — propose une valorisation importante d’un site peu investi, sans porter atteinte au bâti ou à la nature. Le projet mêle privé et public afin d’animer le quartier et de participer à la vie publique lausannoise en dialoguant avec le site de Beaulieu. La tour revisite l’architecture traditionnelle lausannoise, tout en contribuant à la densification du bâti en milieu urbain. Elle ambitionne de créer une autre identité à ce type de bâtiment et d’amener une réflexion sur l’expression et le rôle d’une tour dans le décor lausannois. À travers sa forme originale, sa coursive verdoyante et son programme attrayant, elle pourrait devenir un symbole d’intégration et apporter des réponses aux enjeux sanitaires actuels.

2021

Certaines poutres disposent d’étriers partiellement ancrés pour des raisons constructives ou parce qu’elles ont été construites dans le passé de cette façon. De ce fait, les calculs habituels de type rigide-plastique ne sont plus valables et un changement de comportement à la rupture est possible. Dans le cadre de ce projet de Master, une étude approfondie de cet effet est proposée. Une attention particulière a été portée sur le phénomène de l’adhérence dans le cadre de la théorie de l’élasto-plasticité à l’aide d’un logiciel de modélisation non-linéaire (jConc). La plupart des approches conventionnelles sont fondées sur des lois complexes d’adhérence dérivées d’essais d’arrachement dans des milieux non-fissurés. Néanmoins, il a été montré récemment que la fissuration affecte de manière significative la performance de l’adhérence. Cet effet peut donc être difficilement négligé : c’est particulièrement le cas pour des étriers ayant des extrémités non-ancrées plongées dans une zone fortement fissurée (partie tendue de la poutre). Afin de prendre en compte ce processus physique systématiquement délaissé, une approche novatrice est proposée pour prendre en compte le degré de fissuration et sa conséquence sur la qualité de l’ancrage des étriers. Plusieurs modélisations ont été effectuées sur des poutres présentant des défauts d’ancrages aux étriers, pour vérifier le fonctionnement de ces élèments. Outre la faible variation de la charge de rupture, une profonde redistribution des contraintes a été observée. Un ancrage faible tend à abaisser l’angle des bielles, à solliciter les étriers à l’écoulement de manière plus locale et à augmenter le degré de fissuration du béton. L’écartement des étriers (pour un même taux d’armature) a été identifié comme étant un paramètre potentiel clé dans l’apparition d’un mécanisme de rupture propre à ce type de poutre. L’outil développé aura un grand intérêt pour des futures études à propos du comportement d’élèments de structures présentant des armatures dans des conditions sévères de fissuration.

2018

Simulation dynamique d'une pompe à chaleur

Romain Vallotton

Le travail de semestre qui suit traite de la modélisation dynamique d'une pompe à chaleur. Dans un premier temps, la modélisation d'un économiseur est entreprise afin d'améliorer un modèle de pompe à chaleur biétagée développé au Laboratoire d'énergétique industrielle (LENI) par Julien Jakubowski. Une attention particulière a été portée à ce modèle afin d'éliminer un problème de conservation de la masse de réfrigérant auparavant présent. N'ayant pas de données expérimentales à disposition, les résultats de simulation n'ont pas pû être validés et sont donc présentés tels quels. Dans un deuxième temps, un nouveau modèle d'évaporateur, appelé moving boundary model dans la littérature, a été implémenté. Cette deuxième implémentation doit permettre d'offrir une nouvelle simulation dynamique du cycle et le premier élément d'un modèle de commande. Les simulations en régime stationnaire et dynamique du modèle sont comparées avec les résultats obtenus récemment sur le stand expérimental. Les nouvelles manières de modéliser les systèmes dynamiques offertes par le language de simulation open source Modelica et le logiciel Dymola sont ensuite brièvement présentées. Ce paragraphe est présenté afin d'ouvrir de nouvelles pistes quant à la simulation des différents sujets de recherche du LENI (pompe à chaleur, ORC, pile à combustible).

2010

2018