Personnes associées (22)
Cyril Cayron
Mes recherches:  J'ai travaillé comme microscopiste/cristallographe/métallurgiste sur des projets très variés comme les aciers pour le nucléaire, les alliages titane et nickel pour l'aéronautique, les interconnections en cuivre pour la microélectronique, les piles à combustible haute et basse température, le silicium photovoltaïque hétérojonction et monolike, les batteries au lithium à base de LiFePO4 et silicium. Derrière la plupart de ces sujets de recherche appliquée se cachent des problèmes de recherche fondamentale comme celui lié aux transformations de phases. J'ai donc été amené à travailler sur ce sujet passionnant et j'ai pu démontrer que les variants cristallographiques générés par des transitions structurales forment une structure algébrique de groupoïde. Ces travaux ont mené au développement du logiciel de reconstruction des grains parents à partir de données EBSD appelé ARPGE et distribué dans plus de 20 pays. En 2013-2015 j'ai proposé un nouveau modèle cristallographique pour les transformations martensitiques fcc-bcc dans les aciers, comme une alternative à la théorie phénoménologique de la transformation martensitique. Ce modèle a été depuis étendu aux transformations fcc-hcp (type cobalt), bcc-hcp (type titane) et bcc-fcc (type laiton), ainsi qu’à differents modes de maclage mécanique dans les métaux fcc et hcp. Ce modèle à sphères dures montre que la transformation implique une «distorsion angulaire», forme plus générale que le cisaillement. Le modèle prévoit la possibilité que le plan d’interface de certaines macles mécaniques ne soit pas un plan invariant. Un tel cas de maclage « exotique » a été observé expérimentalement par EBSD en 2017 dans un monocristal de magnésium pur. Je travaille maintenant à définir de manière algébrique les concepts de variants (orientation, distortion, correspondance), et sur les types de macles mécaniques (I, II, et d'autres oubliés des théoriques classiques).  Mon parcours :   2014-maintenant: Collaborateur scientifique à l'EPFL/LMTM, Neuchâtel, Suisse. J'aide le professeur Roland Logé dans ses travaux de recherche sur les liens entre les fortes déformations, les textures, les tailles de grains et les transformations de phases (diffusives et displacives). Je suis en charge de la salle de métallographie et des caractérisations SEM, EDS, EBSD, TEM, HRTEM. Je codirige trois thèses (Annick Baur, Margaux Larcher, Céline Guidoux). Je suis reviewer pour Acta Mater., Scripta Mater., Acta Cryst., J. Appl. Cryst., Mater. Charact., etc.  2000-2014: Ingénieur de recherche et responsable du groupe Nanocaractérisation, CEA/LITEN, Grenoble, France.  2012 : Habilitation à Diriger des Recherches (HDR).   1996-2000: Thèse sur l'étude par microscopie électronique de composites à matrice aluminium. Directeur de thèse Philippe Buffat, CIME, EPFL, Lausanne, Suisse. J'ai pu montrer un lien cristallographique entre différentes phases des alliages 2xxx et 6xxx et proposer pour la première fois une structure complète pour la phase beta prime des nanoprécipités.   1995-1996: Scientifique du contingent, travail sur les écrans électrochromes, COGIDEV, Rueil-Malmaison, France, fondé par M. André Giraud, ancien ministre de la défense et ancien ministre de l’industrie.  1992-1995: Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy, France
Roland Logé
Roland Logé is an associate professor at EPFL, with a primary affiliation to the Materials Institute, and a secondary affiliation to the Microengineering Institute. After graduating in 1994 at UCL (Belgium) in Materials Engineering, he earned a Master of Science in Mechanics in 1995, at UCSB Santa Barbara (USA). He received his PhD at Mines Paristech-CEMEF (France) in 1999, where he specialized in metal forming and associated microstructure evolutions. After a postdoc at Cornell University (USA) between 1999 and 2001, he entered CNRS in France. In 2008, he was awarded the ALCAN prize from the French Academy of Sciences, together with Yvan Chastel. In 2009 he became head of the Metallurgy-Structure-Rheology research group at CEMEF. In 2011, he launched a “Groupement de Recherche” (GDR), funded by CNRS, networking most of the researchers in France involved in recrystallization and grain growth. In 2013, he became Research Director at CNRS. In March 2014 he joined EPFL as the head of the Laboratory of Thermomechanical Metallurgy.
Daniele Mari
Daniele Mari was born in Milan in 1961, After a scientific high school degree obatained in Italy Daniele Mari joins EPFL in 1980 and graduates in Physics in 1986. In 1991, he obtains the Ph.D. from the same institution working in the field of metal-ceramic composites. From 1992 to 1993 he continues his research as a post-doc at the Massachusetts Institute of Technology with a work on shape-memory alloys. In 1993, he joins the company Amysa Yverdon SA (Switzerland) as director of Research and Development and creates ACME (Advanced Composite & Microwave Engineering) with activities in the fields of the electromagnetic heating and materials science. In parallel with his industrial activities, D. Mari has supervised different research projects in materials science at the EPFL. In 2004 he joins the Laboratoire de Physique de la Matière Complexe to develop mechanical spectroscopy in the field of hard materials and steels. He is appointed MER in 2012. Since then he is responsible for the Physics Laboratories (for student training) and Auditoriums. Since 2013 D. Mari is the Deputy Director of the Physics School.
Andreas Mortensen
Andreas Mortensen is currently Professor and Director of the Institute of Materials at the Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne (EPFL), where he heads the Laboratory for Mechanical Metallurgy. He joined the faculty of EPFL 1997 after ten years, from 1986 to 1996, as a member of the faculty of the Department of Materials Science and Engineering at the Massachusetts Institute of Technology, where he held the successive titles of ALCOA Assistant Professor, Associate Professor, and Professor.  His research is focussed on the processing, microstructural development and mechanical behavior of advanced metallic materials with particular focus on metal matrix composites and metal foams, on infiltration processing and capillarity, and on damage and fracture in metallic materials. He is author or co-author of two monographs, around one hundred and eighty scientific or technical publications and twelve patents.  Born in San Francisco in 1957, of dual (Danish and US) nationality, Andreas Mortensen graduated in 1980 from the Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris with a Diplôme d’Ingénieur Civil, and earned his Ph.D. in the Department of Materials Science and Engineering at MIT in 1986. Besides his academic employment, he was a postdoctoral researcher at Nippon Steel during part of 1986, and was invited professor at the Ecole des Mines in Paris during the academic year 1995 to 1996. He is a member of the editorial committee of International Materials Reviews and has co-edited four books. He is a Fellow of ASM, a recipient of the Howe Medal and the Grossman Award of the American Society of Metals, was awarded the Péchiney Prize by the French Academy of Sciences and the Res Metallica Chair from the Katholieke Universiteit Leuven, received three EPFL teaching awards, is one of ISI’s Highly Cited authors for Materials Science since 2002 and was awarded an ERC advanced grant in 2012.
Michel Rappaz
Après un doctorat en physique du solide (1978) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), un post-doc à Oak Ridge National Laboratory, Michel Rappaz rejoint l’Institut des matériaux de l’EPFL en 1981. Après un passage de deux ans dans un bureau d’ingénieurs, il revient à l’EPFL en 1984 où il est nommé Professeur titulaire en 1990, puis Professeur ordinaire en 2003. Après sa retraite de l’EPFL en 2015, il est actuellement Professeur émérite et consultant indépendant auprès de divers centres de recherche et industries. Ses principaux centres d’intérêt sont les transformations de phase et la solidification, en particulier le couplage des aspects macroscopiques de transferts de chaleur et de masse à l’échelle des procédés avec les aspects microscopiques de germination-croissance des microstructures et des défauts. Parmi ses diverses réalisations, on peut mentionner le développement d’Automates Cellulaires couplés avec la méthode d’Eléments Finis (modèle CAFE) pour la prédiction des structures de grains en solidification, le développement de modèles granulaires pour la fissuration à chaud, l’application de la méthode de champ de phase pour la compréhension de diverses microstructures, la découverte de la germination assistée dans certains alliages par des phases quasicrystallines, ainsi que de nombreuses études touchant aussi bien les aspects fondamentaux de formation des structures que des aspects plus appliqués des procédés. Certains modèles développés dans son laboratoire ont été commercialisés par une spin-off fondée en 1991 (Calcom SA), faisant partie actuellement du groupe français ESI. Michel Rappaz a initié en 1992 un cours annuel de formation continue en solidification, suivi à ce jour par plus de 900 participants venant d’une quarantaine de pays. Il collabore actuellement avec une autre spin-off du laboratoire fondée en 2014, Novamet SàrL. Michel Rappaz a reçu de nombreux prix et distinctions, en particulier le prix Mathewson de co-auteur (1994) et auteur (1997) de l’American Mineral, Metals and Materials Society (TMS), le prix de la fondation Koerber avec les Profs Y. Bréchet et M. Asbby (1996), la médaille Sainte-Claire Deville (1996) et la Grande Médaille (2011) de la Société Française des Matériaux (SF2M), le prix Bruce Chalmers de la TMS (2002), le prix Mc Donald Memorial Lecture du Canada (2005), la médaille d’or de la Société Européenne des Matériaux (FEMS, 2013) et le prix Brimacombe de la TMS (2015). Il fait partie des “Highly-Cited Authors” de ISI, il est fellow des sociétés ASM, IOP et TMS, et a écrit plus de 200 publications et deux livres.

Graph Chatbot

Chattez avec Graph Search

Posez n’importe quelle question sur les cours, conférences, exercices, recherches, actualités, etc. de l’EPFL ou essayez les exemples de questions ci-dessous.

AVERTISSEMENT : Le chatbot Graph n'est pas programmé pour fournir des réponses explicites ou catégoriques à vos questions. Il transforme plutôt vos questions en demandes API qui sont distribuées aux différents services informatiques officiellement administrés par l'EPFL. Son but est uniquement de collecter et de recommander des références pertinentes à des contenus que vous pouvez explorer pour vous aider à répondre à vos questions.