SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
Méditation bouddhiqueLa méditation bouddhique, théorisée et pratiquée dans le bouddhisme, diffère de la méditation dans son acception occidentale. Son but est l'atteinte du nirvāṇa. Il existe deux mots correspondant à « méditation » dans les langues classiques du bouddhisme : le mot sanskrit bhāvanā, qui signifie « cultiver, développer » et le mot tibétain gom, « se familiariser avec des qualités ». La méditation bouddhique correspond toujours à une pratique posturale, mentale, relaxante et rigoureuse.
Pali CanonThe Pāli Canon is the standard collection of scriptures in the Theravada Buddhist tradition, as preserved in the Pāli language. It is the most complete extant early Buddhist canon. It derives mainly from the Tamrashatiya school. During the First Buddhist Council, three months after the parinibbana of Gautama Buddha in Rajgir, Ananda recited the Sutta Pitaka, and Upali recited the Vinaya Pitaka. The Arhats present accepted the recitations, and henceforth, the teachings were preserved orally by the Sangha.
ChittamatraChittamatra (IAST : Cittamātra, « rien qu'esprit ») est l'une des écoles du bouddhisme Mahāyāna. Elle est parfois nommée Vijñānavāda (, Vijñāptimātra (), la conscience seule, ou encore Yogācāra (), pratiquants du yoga. Le Cittamātra constitue avec le Madhyamaka l'une des deux principales écoles spécifiques du bouddhisme mahāyāna. vignette|300px|Bouddha. Sarnath, époque Gupta vers 475. L'école Cittamātra apparaît au ; ses fondateurs seraient Maitreyanātha, Asanga et Vasubandhu.
TheravādaLe theravāda est une branche ancienne du bouddhisme hīnayāna issue de l'école Sthaviravāda. Relativement conservatrice, elle est aussi plus proche du bouddhisme primitif que les autres traditions bouddhiques existantes. La Doctrine des Anciens s'appuie sur un canon rédigé en pāli, nommé Tipiṭaka, comprenant de nombreux textes basés sur les paroles du Bouddha Śākyamūni, recueillies par ses contemporains et retranscrites quelques siècles plus tard.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
Sutta PitakaLe Sutta Pitaka ou Suttanta Pitaka (pali), Sūtra Piṭaka ou Sutra Pitaka (sanskrit) सूत्र पिटक, « La corbeille des enseignements », est la deuxième des trois divisions du canon pali Tipitaka sur lequel se base le courant theravada. Elle contient des milliers de textes d'enseignement répartis en cinq sections (nikaya), dont quatre sont intégrées sous le nom d’agamas dans le canon mahayana.
PaṭisambhidāmaggaThe Patisambhidamagga (; Pali for "path of discrimination"; sometimes called just Patisambhida for short; abbrevs.: ) is a Buddhist scripture, part of the Pali Canon of Theravada Buddhism. It is included there as the twelfth book of the Sutta Pitaka's Khuddaka Nikaya. Tradition ascribes it to the Buddha's disciple Sariputta. It comprises 30 chapters on different topics, of which the first, on knowledge, makes up about a third of the book. Tradition ascribes the Patisambhidamagga to the Buddha's great disciple, Sariputta.
Quatre IncommensurablesLes Quatre Incommensurables (sansk. : apramāna ; pali. : appamanna ; tib. : tshad med bzhi) aussi appelés brahmavihāra (pāli et sanskrit), les sont quatre sentiments ou qui doivent être médités et développés (bhāvanā) dans le bouddhisme. Ils se veulent aimants dans la spiritualité. Ils sont dits incommensurables ou illimités de par la portée de leur objet et de leur efficacité. Ils sont : Maitrī (sanskrit) ou Mettā (pāli), la bienveillance, ; Karuṇā (sa. et pa.), la compassion, ; Muditā (sa. et pa.
BhutaBhūta (en sanskrit IAST ; devanāgarī : भूत) ou mahābhūta (महाभूत)Dans l'hindouisme, Māhabhūta est synonyme de Bhūta. Dans le bouddhisme, ce terme signifie les quatre grands éléments à savoir: Terre, Eau, Feu et Air. désigne dans la philosophie du Sāṃkhya l'un des cinq éléments grossiers (pañca-mahābhūta ou pañcabhūta). Il y a cinq éléments grossiers qui sont: l'Espace, l'Air, le Feu, l'Eau et la Terre. Ceux-ci sont en correspondance avec les cinq éléments subtils (tanmātra) qui les ont produits.