BhutaBhūta (en sanskrit IAST ; devanāgarī : भूत) ou mahābhūta (महाभूत)Dans l'hindouisme, Māhabhūta est synonyme de Bhūta. Dans le bouddhisme, ce terme signifie les quatre grands éléments à savoir: Terre, Eau, Feu et Air. désigne dans la philosophie du Sāṃkhya l'un des cinq éléments grossiers (pañca-mahābhūta ou pañcabhūta). Il y a cinq éléments grossiers qui sont: l'Espace, l'Air, le Feu, l'Eau et la Terre. Ceux-ci sont en correspondance avec les cinq éléments subtils (tanmātra) qui les ont produits.
Cheng Weishi LunCheng Weishi Lun (, CWSL, Sanskrit reconstruction: *Vijñapti-mātratā-siddhi, English: The Demonstration of Consciousness-only, Taisho Catalog number 1585), is a comprehensive treatise on the philosophy of Yogacara Buddhism and a commentary on Vasubandhu's seminal work, the Triṃśikā-vijñaptimātratā (Thirty Verses on Consciousness-only). The CWSL was written by the early Tang dynasty monk Xuanzang (602–664), who drew on the commentarial work of 10 different Indian Yogacara scholars as well as his experience of studying under the Indian Yogacara master Śīlabhadra in Nalanda University.
KuijiKuiji (, né en 632, décédé en 682, partisan du Yogācāra, est un moine chinois et un disciple éminent de Xuanzang. Les commentaires de Kuiji sur le et son traité original sur le Yogācāra, le Fayuan yilin chang () sont devenus les fondations de l'école Weishi ou Faxiang. L'École Faxiang considère Kuiji comme son premier patriarche.
BījaLes bīja (sanskrit : semences, germes) est une notion du bouddhisme qui s'utilise dans deux contextes: dans le cadre du karma, une action pouvant — par métaphore — planter une semence ou une potentialité; et dans le cadre de la littérature tantrique, de nombreuses divinités sont dites avoir une « syllabe semence » ou un « mantra semence ». vignette|Syllabe germe Ham à l'envers, utilisée dans la méditation tibétaine Tummo. Les bîja des graines, des semences, ou encore de l'énergie pure ou impure qui va engendrer son fruit (sanskrit: phala).
VitarkaVitarka (devanāgarī : वितर्क ; pāli : vitakka) est un terme sanskrit qui signifie pensée conceptuelle, prise-ferme ou encore réflexion, conjecture, doute. Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, vitarka est l'un des quatre états du saṃprajñāta samādhi consécutifs à la pratique constante (abhyāsa) des huit membres (aṅga) du Yoga. Comme facteur de dhyāna en méditation bouddhique, il s'agit de l'application initiale de l'attention (prélude à un maintien continu de l'attention, vicara) : le mental est capable de repérer toute distraction et de revenir à l'objet de l'attention (tel que la respiration dans la technique anapanasati).
SaṃjñāSaṃjñā ou Sañjñā (du संज्ञा ; en सञ्ञा, saññā) est un terme qui signifie « perception », « conscience » ou encore « conscience individuelle ». C'est aussi le concept de perception dans la philosophie bouddhique. La perception est l'un des cinq agrégats. Il s'agit donc de l'un des constituants qui sont par erreur perçus comme un être, à savoir le corps, les sensations, les perceptions, les formations et la conscience. Samjñā est un terme classiquement compris comme perception des caracteristiques distinctives des différents objets.
ShîlabhadraShilabhadra (IAST Śīlabhadra, v 528-651) est un théoricien et commentateur indien de l'école de conscience Vijnanavada (Vijñānavāda) ou Yogacara (Yogācāra) du bouddhisme mahāyāna, originaire de l'est de l'Inde, issu de la caste brahmanique. Féru de connaissances dans sa jeunesse, il voyagea partout pour trouver de grands maîtres, et arriva enfin à l'Université Nālandā du royaume Magadha où il entra dans l'ordre bouddhique auprès du patriarche Dharmapâla, grâce auquel il fit de grands progrès dans la doctrine bouddhiste.
JñanasrimitraJñānaśrīmitra (fl. 975-1025 C.E.) was an Indian Buddhist philosopher of the epistemological (pramana) tradition of Buddhist philosophy, which goes back to Dignāga and Dharmakīrti. Jñānaśrīmitra was also known as a Yogācāra Buddhist who defended a form of Buddhist idealism termed Sākāravada which holds that cognitive content or aspects of consciousness ("ākāras") are real and not illusory. Jñānaśrīmitra was also a skilled poet, a dvāra-paṇḍita (gate-scholar) of Vikramaśīla university, and the teacher of Ratnakīrti.
Triṃśikā-vijñaptimātratāThe Triṃśikā-vijñaptimātratā (Sanskrit; ), also known simply as the Triṃśikā or occasionally by is English translation Thirty Verses on Manifestation Only, is a brief poetic treatise by the Indian Buddhist monk Vasubandhu. It was composed in the 4th or 5th century CE and became one of the core texts for the Yogācāra school of Mahāyāna Buddhism. In it he touches on foundational Yogācāra concepts such as the storehouse consciousness, the afflicted mental consciousness, and the three natures, among others.
FazangFazang (chinois : 法藏; pinyin : Fǎzàng; Wade-Giles : Fa-tsang, 643-712) est le troisième des cinq patriarches de l'école Huayan du bouddhisme mahāyāna. Il a composé plus de cent volumes d'essais et des commentaires. Il était célèbre en raison de ses démonstrations empiriques et théoriques dans la cour impériale de l'Impératrice Wu Zetian qui était sa protectrice officielle. Ses essais Sur le Lion D'or et Sur une Petite tache de Poussière sont parmi les œuvres les plus célèbres de l'école Huayan du bouddhisme chinois.