Époque du commerce NanbanL' est une période de l'histoire du Japon qui s'étend de l'arrivée des premiers Européens au Japon en 1543 jusqu'à leur exclusion quasi totale de l'archipel en 1650 avec la promulgation des lois isolationnistes du sakoku. est un mot japonais qui désigne à l'origine la population d'Asie du Sud et du Sud-Est, selon l'usage chinois qui donne aux peuples « barbares » une désignation spécifique en fonction de leur origine géographique.
IrohaL', ou plus couramment iroha, désigne la traduction en japonais d'un hymne du Sūtra du Nirvāna. Sa date d'écriture est, d'après les linguistes, ultérieure au . Longtemps utilisé pour l'apprentissage des kanas, il fut remplacé par le goinzu (tableau de cinq sons) puis par le gojūonzu (tableau des cinquante sons) durant l'époque d'Edo. Il est maintenant utilisé pour l'initiation à la calligraphie, et pour la lecture des notes, et sert parfois de classement.
Écritures du japonaisLes types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques : kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ; kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ; rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones.
Man'yōganaLes , sinogrammes dérivés des kanjis, sont l'ancienne forme des kanas japonais et sont apparus durant la période Nara (710-794). Le terme man'yōgana provient du , une anthologie poétique de l'ère Nara écrite elle-même intégralement en caractères man'yōgana. Le principe fondamental des man'yōgana a été de n'utiliser les kanjis que pour leur valeur phonétique, c'est-à-dire sans prendre en compte leur signifié. Il en résulte que plusieurs kanjis distincts pouvaient être utilisés pour rendre le même son, et, dans la pratique, les lettrés utilisaient souvent les associations de kanjis les plus heureuses.
Rekishiteki kanazukaiThe historical kana orthography, or old orthography, refers to the kana orthography in general use until orthographic reforms after World War II; the current orthography was adopted by Cabinet order in 1946. By that point the historical orthography was no longer in accord with Japanese pronunciation. It differs from modern usage (Gendai kana-zukai) in the number of characters and the way those characters are used.
Kanbunvignette|100px|Exemple de kaeriten. littéralement « écriture han ») ou plus précisément , littéralement « lecture japonaise d'un texte en écriture han », est le chinois classique ou littéraire écrit pour des Japonais. Avant l’apparition des différentes écritures du japonais et des syllabaires kana, le kanbun fut utilisé pour écrire les textes japonais. De nos jours, le kanbun est utilisé pour annoter le chinois classique ou littéraire et est une discipline obligatoire dans l’enseignement supérieur, et dès lors en japonais moderne, le mot « kanbun » est aussi utilisé pour évoquer la littérature chinoise classique comme un tout.
KatakanaLes sont un des deux syllabaires utilisés en japonais. Comme les hiraganas les katakanas sont des signes correspondant à des mores (i, ro, ha, ni, ho, he, to, ka, ki, ku, ke, ko, etc.). Ils sont utilisés dans le système d'écriture japonais pour transcrire les mots d'origine étrangère autres que le chinois, les noms propres étrangers (patronymes, toponymes), les noms savants normalisés ou standardisés (日本の学名 ou 和名), des espèces biologiques (animaux, végétaux, champignons et algues) et les onomatopées japonaises.
CollationCollation is the assembly of written information into a standard order. Many systems of collation are based on numerical order or alphabetical order, or extensions and combinations thereof. Collation is a fundamental element of most office filing systems, library catalogs, and reference books. Collation differs from classification in that the classes themselves are not necessarily ordered. However, even if the order of the classes is irrelevant, the identifiers of the classes may be members of an ordered set, allowing a sorting algorithm to arrange the items by class.
KanjiLes sont des signes issus des caractères chinois dont le rôle est d'écrire une partie de la langue japonaise. Un kanji représente une ou plusieurs « lectures ». Une lecture est, sur le plan phonologique, une more ou une série de mores ; au niveau sémantique, une lecture est un morphème ou un mot que ce kanji permet d'écrire. Les lectures des kanjis dérivent soit de langues chinoises anciennes (morphèmes sinoxéniques), soit de la langue nipponne originelle (yamato kotoba), laquelle n'a pas de lien de parenté avec les langues chinoises.