Bouddhisme de Nichirenthumb|Statue de Nichiren Le bouddhisme de Nichiren est une branche du bouddhisme au Japon. Il est fondé sur les recherches et l'enseignement de Nichiren, moine bouddhiste et érudit du (1222-1282). Nichiren est issu d'une famille modeste de pêcheurs. Il commence dès l'âge de onze ans à se former au bouddhisme de l’école Tendaï auprès de son maître Dozen-bō, avant d'étudier les divers courants du bouddhisme au Japon : Zen, Jodo-shû (école de la Terre Pure) ainsi que la religion majeure à l'époque, le Shingon.
Bouddhisme en Chinevignette| Temple du Cheval blanc de Luoyang, site du premier temple bouddhiste en Chine. vignette|Fresque du temple Shaolin. Introduit en Chine au milieu du , le bouddhisme y est devenu à partir de la fin du l’un des trois principaux courants idéologiques et spirituels (les « Trois écoles », ) avec le confucianisme et le taoïsme, tout en y poursuivant son évolution. À l'exception de certaines influences vajrayana (bouddhisme tibétain) ou hinayana, les principaux courants actuels des bouddhismes japonais, coréen et vietnamien proviennent d'écoles mahayana qui sont nées ou ont pris leur essor en Chine.
Nichiren'Nichiren Daishōnin (日蓮大聖人), Nichiren Shōnin' (日蓮聖人) ou simplement, Nichiren est un moine bouddhiste japonais de l’époque de Kamakura au (né le , mort le ). Il fonde une nouvelle école du bouddhisme mahayana, le , la Nichiren Shū appelée initialement Hokke-shū (法華宗, lit. : École du Lotus) : le nom vient de la dévotion totale du bouddhisme nichirenien pour le Sūtra du Lotus comme en témoigne le mantra dont le sens premier est “Dévotion à la Loi merveilleuse du Sūtra du Lotus”.
Non-dualitéLa non-dualité désigne à la fois l'unité fondamentale qui, selon certaines écoles philosophiques orientales, sous-tendrait la diversité apparente, la multiplicité des formes du monde, et les approches philosophiques ou pratiques qui conduiraient à comprendre la dualité entre transcendantalisme et immanence. En Occident, certains courants philosophiques abordent le concept de non-dualité.
Philosophie bouddhisteCet article traite du bouddhisme comme philosophie. En effet, le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants et observateurs comme philosophie plutôt que religion, bien que cette qualification soit parfois préférée. L'approche philosophique du bouddhisme est notamment menée par des auteurs ou intellectuels occidentaux, qui cherchent à le replacer dans une grille conceptuelle d'héritage européen.
Époque de HeianL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, précédée par l'époque de Nara, commence en 794 et s'achève en 1185 avec l'époque de Kamakura. L'ancienne capitale, Nara (Kansai), est abandonnée au profit de la création de Heian-kyō, future Kyoto (Kansai). L'époque de Heian (mot qui signifie « paix » en japonais) est considérée comme l'apogée de la cour impériale japonaise, et est célébrée comme l'âge d'or de la culture et de l'art japonais, notamment la poésie japonaise, la littérature japonaise et la peinture dans le style japonais, Yamato-e.
Vairocanavignette|Bouddha Vairocana Vairocana ou Mahāvairocana (du sanskrit : « Grand soleil », « Grande lumière » ou le « Resplendissant », chinois : Dàrì Rúlái ou Rúláifó 大日如來 ou 如來佛, japonais : ou , tibétain : Namnang), est le bouddha central des écoles tantriques (bouddhisme vajrayāna) (bouddhisme tibétain ou Shingon), ainsi que des écoles du bouddhisme mahâyâna chinoises et japonaises Tiantai/Tendai et Huayan/Kegon. Il est un des bouddhas majeurs dans l'est de l'Asie.
UpayaUpāya, en sanskrit et pāli (उपाय) signifie : moyen efficace, méthode, expédient. Le bouddhisme mahāyāna accorde une grande importance à l’upāya kauśalya (ou kaushalya : habileté कौशल्य), en chinois fāngbiàn (方便), en tibétain thabs, qui désigne la capacité, développée au plus haut point chez les bouddhas et les bodhisattvas, de choisir le meilleur moyen de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres à un moment donné.
ZhiyiTroisième patriarche de l'école bouddhique chinoise du Tiantai, Zhiyi (ja. Chigi) 智顗 (538-597) fut le disciple de Huisi et le véritable fondateur de l'école. Il vécut dans la Chine très troublée des Dynasties du Nord et du Sud (Dynastie Chen) puis sous les Sui, jouissant de la faveur impériale et nobiliaire. Selon David W. Chappell, spécialiste de Tiantai et enseignant à l’Université d'Hawaii, il a contribué fortement à la diffusion du bouddhisme en concevant à partir de la philosophie indienne un système adapté à la culture chinoise permettant la naissance de nouvelles pratiques.
JizangJizang ( ; japonais : 吉蔵, kichizō ou 嘉祥大師, Kashō Daishi), 549–623, était un moine bouddhique chinois et un érudit généralement identifié par la postérité comme le fondateur de l’école des Trois Traités (Sanlun ou Sanron). Il est aussi connu sous le nom de Jiaxiang (), en référence au temple Jiaxiang où il a écrit et diffusé ses principes. Jizang naquit à Jinling (actuellement Nanjing). Son père venait de Parthie, mais il fut éduqué à la manière chinoise et démontra de bonnes dispositions pour les matières spirituelles, devenant moine à l’âge de onze ans.