ChandrakîrtiChandrakirti (IAST: Candrakīrti, ), mot sanskrit signifiant renommée de la Lune (de candra, Lune et kīrti, renommée), est un maitre et érudit indien bouddhiste de l'école madhyamika du mahayana qui vécut au milieu du . Critiquant l'usage positif de la dialectique initié par Bhavyaviveka, Candrakīrti opéra un retour à Nāgārjuna et à sa méthode réfutative.
DharmaguptakaLe Dharmaguptaka (pāli : Dhammaguttā ou Dhammaguttikā) est l'une des dix-huit écoles anciennes du bouddhisme. Il est dit qu'il tire son origine des Mahīśāsakas. Les Dharmaguptakas ont eu un rôle important dans le bouddhisme ancien en Asie centrale ainsi que dans le bouddhisme chinois. Leur ensemble de règles monastiques pour les moines et les nonnes est l'un des trois ayant survécu jusqu'à présent, avec celui du Theravada et du Mulasarvastivada.
ShravakaLe shravaka (sanskrit IAST : śrāvaka, ) est un bouddhiste qui pratique à partir des enseignements d'un bouddha. Son but est d'atteindre le nirvāna. Parmi les śrāvaka, sont distingués quatre êtres nobles plus ou moins avancés : le sotapanna le sakadagamin l'anagamin l'arhat, qui renaîtra plus, ayant atteint le nirvāṇa. Un tel auditeur ne découvre pas la doctrine par lui-même mais l'applique à sa propre libération. Si la pratique l'amène à développer amour et générosité, il n'œuvre cependant pas au salut de tous les êtres, au contraire du bodhisattva.
DharaniUne dharani (IAST: dhāraṇī) est une sorte de mantra, étant comme celui-ci considérée avoir une puissance magique. Ces deux termes peuvent même être synonymes, bien qu'ils soient souvent utilisés dans des contextes différents, une dhāraṇī pouvant être dénuée d'intention spirituelle et confiner à la simple sorcellerie. Tout comme dharma, le mot dhāraṇī provient de la racine sanskrite dhar qui signifie porter ou tenir. Dharaṇī, sans la diacritique sur le premier a, est le nom de la terre en tant que déité.
Bouddhisme de Nichirenthumb|Statue de Nichiren Le bouddhisme de Nichiren est une branche du bouddhisme au Japon. Il est fondé sur les recherches et l'enseignement de Nichiren, moine bouddhiste et érudit du (1222-1282). Nichiren est issu d'une famille modeste de pêcheurs. Il commence dès l'âge de onze ans à se former au bouddhisme de l’école Tendaï auprès de son maître Dozen-bō, avant d'étudier les divers courants du bouddhisme au Japon : Zen, Jodo-shû (école de la Terre Pure) ainsi que la religion majeure à l'époque, le Shingon.
AmitābhaAmitābha, Amitāyus ou encore Amida, en japonais 阿弥陀, est un bouddha du bouddhisme mahayana et vajrayana. Il règne sur la « Terre pure Occidentale de la Béatitude » (sanskrit: Sukhāvatī, chinois: Xīfāng jílè shìjiè, ja.: saihō goraku sekai 西方極樂世界), un monde merveilleux, pur, parfait, libre de mal et de souffrance. Cette terre pure, lieu de refuge en dehors du cycle des transmigrations — équivalent du nirvāņa selon certaines conceptions — est au centre des croyances et pratiques des écoles de la Terre pure.
UpayaUpāya, en sanskrit et pāli (उपाय) signifie : moyen efficace, méthode, expédient. Le bouddhisme mahāyāna accorde une grande importance à l’upāya kauśalya (ou kaushalya : habileté कौशल्य), en chinois fāngbiàn (方便), en tibétain thabs, qui désigne la capacité, développée au plus haut point chez les bouddhas et les bodhisattvas, de choisir le meilleur moyen de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres à un moment donné.
Sūtra du DiamantLe Sūtra du diamant est l'un des sūtra les plus connus et commentés du bouddhisme mahāyāna. C’est aussi l’un des plus courts parmi les sutras Prajnaparamita. Il joue un rôle particulièrement important dans les courants méditatifs comme le chan et le zen et serait selon la tradition le sutra préféré du maître chan Huineng. C'est, selon la British Library, .
LokottaravadaLokottaravāda (pāli : Lokuttaravāda) était une des vingt écoles du bouddhisme ancien, également nommée Ekavyāvahārika (pāli : Ekabbohārā). Selon des sources mahāyāna compilées par Bhavyaviveka, Vinitadeva et d'autres, c'était un sous-groupe des Mahāsaṅghika. Le Mahāvastu, le seul texte complet en sanscrit du courant Mahāsaṅghika qui nous soit parvenu, est attribué aux Lokottaravādins. Les Lokottaravādins affirmaient qu'il n'y de réel dans le monde que deux sortes de vide (śūnyatā), c'est-à-dire le « vide de soi » (pudgala-śūnyatā) et le « vide de phénomène » (dharma-śūnyatā).
ShravakayanaShravakayana (sanskrit IAST : śrāvakayāna, ) est, selon le bouddhisme mahāyāna l'une des deux voies du petit véhicule ou hinayāna (l'autre étant le pratyekabuddhayāna). Ce « véhicule des auditeurs » est parfois considéré avec dédain par les adeptes du courant mahāyāna, car ses fidèles ne cherchaient pas à ce que tous les êtres atteignent le nirvāna. Les termes shrāvakayāna et bodhisattvayāna (le véhicule des bodhisattvas) sont plus anciens que leurs équivalents péjoratifs hinayāna (le véhicule déficient – hina) et mahāyāna.