Infrastructure à clés publiquesthumb|Diagramme de principe d'une autorité de certification, exemple d'infrastructure à clés publiquesCA : autorité de certification ;VA : autorité de validation ;RA : autorité d'enregistrement. Une infrastructure à clés publiques (ICP) ou infrastructure de gestion de clés (IGC) ou encore Public Key Infrastructure (PKI), est un ensemble de composants physiques (des ordinateurs, des équipements cryptographiques logiciels ou matériel type Hardware Security Module (HSM ou boîte noire transactionnelle) ou encore des cartes à puces), de procédures humaines (vérifications, validation) et de logiciels (système et application) destiné à gérer les clés publiques des utilisateurs d'un système.
Certificat électroniquethumb|right|350px|Certificat électronique client-serveur de comifuro.net Un certificat électronique (aussi appelé certificat numérique ou certificat de clé publique) peut être vu comme une carte d'identité numérique. Il est utilisé principalement pour identifier et authentifier une personne physique ou morale, mais aussi pour chiffrer des échanges. Il est signé par un tiers de confiance qui atteste du lien entre l'identité physique et l'entité numérique (virtuelle). Pour un site web il s'agit d'un certificat SSL.
Autorité de certificationvignette|upright=1.2|Infrastructure de clé publiqueCA: Autorité de CertificationVA: Autorité de ValidationRA: Autorité d'enregistrement En cryptographie, une Autorité de Certification (AC ou CA pour Certificate Authority en anglais) est un tiers de confiance permettant d'authentifier l'identité des correspondants. Une autorité de certification délivre des certificats décrivant des identités numériques et met à disposition les moyens de vérifier la validité des certificats qu'elle a fournis.
Cryptographiethumb|La machine de Lorenz utilisée par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale pour chiffrer les communications militaires de haut niveau entre Berlin et les quartiers-généraux des différentes armées. La cryptographie est une des disciplines de la cryptologie s'attachant à protéger des messages (assurant confidentialité, authenticité et intégrité) en s'aidant souvent de secrets ou clés. Elle se distingue de la stéganographie qui fait passer inaperçu un message dans un autre message alors que la cryptographie rend un message supposément inintelligible à autre que qui de droit.
Toile de confiancevignette|420x420px|Toile de confiance de l'utilisateur Ingo (en jaune). Il a une confiance directe en ses amis (en rouge) et une confiance indirecte en les utilisateurs en bleu. En cryptographie, la toile de confiance est un concept utilisé par PGP, GnuPG, ainsi que d'autres applications compatibles avec OpenPGP. La toile de confiance permet de vérifier la relation entre une clé publique et une identité numérique. C'est un modèle de confiance décentralisé, une alternative aux modèles de confiance centralisés de la plupart des autres infrastructures à clés publiques.
Certificat racineEn cryptographie et en sécurité informatique, un certificat racine est un certificat électronique non signé ou auto-signé qui identifie une autorité de certification (AC). Un certificat racine appartient à une infrastructure à clés publiques. Le type de certificat le plus répandu dans le commerce est basé sur le standard UIT-T X.509, qui inclut normalement la signature numérique d'une autorité de certification. Les certificats électroniques sont vérifiés au moyen d'une chaîne de confiance.
SHA-1SHA-1 (Secure Hash Algorithm, prononcé ) est une fonction de hachage cryptographique conçue par la National Security Agency des États-Unis (NSA), et publiée par le gouvernement des États-Unis comme un standard fédéral de traitement de l'information (Federal Information Processing Standard du National Institute of Standards and Technology (NIST)). Elle produit un résultat (appelé « hash » ou condensat) de (20 octets), habituellement représenté par un nombre hexadécimal de 40 caractères.
Attaque de collisionsEn cryptographie, une attaque de collisions est une attaque sur une fonction de hachage cryptographique qui tente de trouver deux entrées de cette fonction qui produisent le même résultat (appelé valeur de hachage), c'est-à-dire qui résultent en une collision. Dans une attaque de collisions, contrairement à une (), la valeur de hachage n'est pas précisée.
Attaque de l'homme du milieuvignette|Schéma de l'attaque de l'homme du milieu : Mallory intercepte les communications entre Alice et Bob. L'attaque de l'homme du milieu (HDM) ou man-in-the-middle attack (MITM), parfois appelée attaque du monstre du milieu ou monster-in-the-middle attack ou attaque de l'intercepteur, est une attaque qui a pour but d'intercepter les communications entre deux parties, sans que ni l'une ni l'autre puisse se douter que le canal de communication entre elles a été compromis.
Fonction de hachage cryptographiqueUne fonction de hachage cryptographique est une fonction de hachage qui, à une donnée de taille arbitraire, associe une image de taille fixe, et dont une propriété essentielle est qu'elle est pratiquement impossible à inverser, c'est-à-dire que si l'image d'une donnée par la fonction se calcule très efficacement, le calcul inverse d'une donnée d'entrée ayant pour image une certaine valeur se révèle impossible sur le plan pratique. Pour cette raison, on dit d'une telle fonction qu'elle est à sens unique.